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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 16:55
Site du PRES Universud (Orsay-Paris sud, USVQ, ENS Cachan..........Evry?)
http://www.universud-paris.fr/


A consulter....


Blog de la liste Ensemble soutenue par le Snesup à laquelle les collègues ont donné la majorité absolue au CA et la majorité dans les conseils.

http://listensemble.wordpress.com/

 

Programme de la liste Ensemble

http://listensemble.wordpress.com/programme-de-la-liste-ensemble/

 

Page 3

L’université d’Evry doit aujourd’hui aller beaucoup plus loin pour devenir un acteur de premier plan dans la recomposition de l’enseignement supérieur qui se dessine dans l’Est et le Sud de l’Île de France avec la création des PRES « Paris Est » (P12 et MLV) et « UniverSud Paris » (Paris 11, VSQ et ENS Cachan), en partenariat avec les autres acteurs de la recherche et du monde économique de leurs territoires respectifs.

La création du Pôle Scientifique d’Evry Val de Seine (PSEVS), impulsée par l’équipe présidentielle et Genopole avec le soutien actif du Conseil Général de l’Essonne, qui fédère notre université, Genopole, l’INT, le Centre des Matériaux de l’Ecole des Mines, l’ENSIIE et l’antenne hospitalo-universitaire du futur hôpital de Corbeil-Evry, constitue la première étape d’une structuration territoriale centrée sur Evry.

Il importe désormais d’aller plus loin et que notre université, dans le cadre de la préparation du prochain contrat quadriennal (2010-2013), s’attache à poursuivre cette logique de rapprochement qui préside au développement scientifique et économique des deux sites universitaires essonniens (Evry et le Plateau de Saclay/Orsay) et des deux pôles de compétitivité mondiaux (Medicen santé et system@tic) qui les structurent.

 

Page 6

Nous devons donc désormais, après avoir consolidé notre assise territoriale et nos partenariats sur le site universitaire d’Evry dans le cadre du Pôle Scientifique d’Evry Val de Seine (PSEVS), nous inscrire résolument dans la structuration territoriale en cours de l’enseignement supérieur et de la recherche en Île de France, et donc intégrer le PRES « UniverSud Paris », le plus approprié pour notre université en termes de co-développement universitaire et de cohérence territoriale inscrite au schéma directeur d’Île de France (SDRIF).

Il ne s’agit pas pour l’université d’Evry de s’enfermer dans un territoire où tout doit absolument

converger, mais au contraire de consolider, par une plus grande mutualisation des moyens avec les établissements proches, nos capacités de recherche (y compris dans le pôle structurant des sciences du vivant) et de formation. Au-delà de ce territoire privilégié de développement, mais toujours à partir de ce territoire, notre université doit bien sûr poursuivre ses collaborations avec d’autres universités (P12, P7, P10…) afin d’affirmer son ancrage dans le sud de l’Île de France et être ainsi en mesure de rayonner le plus largement possible, à l’échelle internationale. Seule, ou à partir de la seule assise que constitue le territoire centré sur Evry, notre université ne pourra relever ces challenges.

 

 

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 16:59

Conseil régional d’Ile de France
Mirfet BELAAJ-FEKIH,
Conseillère Régionale. Parti socialiste, était conseillère municipale d’Evry.    Est venue de manière épisodique et son apport est faible. Le vrai problème de ce type de représentation encore plus que dans les établissements de second degré c’est que les « poids lourds » du CRIF, c’est à dire ceux qui décident, ne se déplacent pas aux marges de l’empire. De plus comme beaucoup de « politiques » ils ne comprennent pas grand chose aux enjeux universitaires et débitent le plus souvent des lieux communs car ils font rarement l’effort de se documenter sérieusement .

Conseil général de l’Essonne
Michel BERSON,
Président du Conseil Général. Parti socialiste, appartient à la majorité de ce parti, de tendance « modérée », a été un partisan du oui à l’Europe et de Mme. Royal. A suivi les questions de l’université en étant   souvent présent. Conseiller général d’Evry, candidat aux prochaines élections cantonales.


Personnalités extérieures prévues au titre de la loi :

Un cadre dirigeant d’entreprise
Jacques ADOUE,
Directeur des Ressources Humaines d’ACCOR HOTELLERIE FRANCE Jacques Adoue, 43 ans, diplômé de l’IEP de Bordeaux et titulaire d’un DESS de gestion, a débuté sa carrière chez Porcher Distribution en 1993 en tant que DRH. En 1997, il rejoint Virgin Stores et devient directeur RH et communication interne. En 2000, il est nommé directeur délégué des RH France chez SFR. Aujourd’hui, sa mission consiste à enrichir la politique RH de l’Hôtellerie Accor en France au travers du développement des compétences, de la mobilité interne et de la formation des collaborateurs.

C’est une solution raisonnable et conforme au souhait exprimé par des représentants du Snesup et d’autres collègues. Nous étions intervenus pour indiquer que nous n’étions pas hostile à la présence d’Accor, le monde des affaires étant ce qu’il est,  mais nous demandions que le représentant soit d’un certain niveau et que ce ne soit pas une « dame locale » du bas de la hiérarchie du groupe. Nous sommes d’autant plus heureux que cette personne n’ait pas été choisie, que nous avons appris qu’elle s’est permise de calomnier un  MCF de l’université. Ce fait est inadmissible de la part d’une personne qui n’a, ni les éléments, ni les compétences pour juger du travail d’un universitaire et une formation, cela situe cette personne et ne grandit pas celui qui a colporté le bruit dans l’université.  Pour des raisons de déontologie et de capacité (voir +haut), nos collègues ne comprendraient pas que cette personne  soit   amenée à remplacer M. Adoue au CA en cas d’absence de ce dernier.

Un représentant du monde économique et social
Gérard HUOT, Président de la Chambre de Commerce et de d’Industrie de l’Essonne

Autres personnalités extérieures :

Pierre TAMBOURIN
Directeur général de GENOPOLE, Vice-Président du pôle de compétitivité MEDICEN PARIS REGION. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, directeur de recherche à l’INSERM, Pierre TAMBOURIN est, depuis 1998, directeur général de Genopole® à Évry. Il préside, par ailleurs, le conseil d’administration de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan. Il est également Vice-Président du Pôle Medicen Paris Region.

Il a présidé de 2003 à 2005, le Centre d'Etude du Polymorphisme Humain (CEPH) et de 1998 à 2003, le Conseil scientifique de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra).De 1993 à 1997, il a dirigé le département des sciences de la vie du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et, de 1989 à 1992, la section de recherche de l’Institut Curie.Ses activités de recherche ont été consacrées essentiellement à la cancérologie moléculaire visant à comprendre les mécanismes qui transforment une cellule normale en cellule cancéreuse, puis à identifier les gènes impliqués dans ces mécanismes (79 publications internationales).

Il faut ajouter à ce brillant parcours scientifique ses responsabilités au sein du Parti Socialiste (Délégué national à la science et l’éthique) et bientôt ses responsabilités à la municipalité d’Evry puisqu’il figure sur la liste de M.Valls en position éligible.

 



Michel EYMARD
Directeur des lanceurs du CNES
Michel EYMARD est nommé Directeur des Lanceurs au CNES à compter du 1er juillet 2004. Il remplace à ce poste Marc PIRCHER qui est appelé à d'autres fonctions au sein de la société Alcatel Space.

Né en 1956, Michel Eymard est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers et formé au management à l'ESSEC et au CRC.

Il commence sa carrière professionnelle en 1980 à EDF comme chargé de la sécurité et de la maintenance dans une centrale nucléaire (Nord-Est de la France).

En 1982, il rejoint la Direction des lanceurs du CNES où il prend la responsabilité technique du développement de structures en matériaux composites sur le lanceur ARIANE 4. En 1987, il participe au développement de l'avion spatial Hermès puis est chargé, en 1989, du développement des structures de lanceurs et tout particulièrement celles d’ARIANE 5.

En 1994, il intègre la société Arianespace en tant que responsable des programmes d’accompagnement de la phase opérationnelle des lanceurs ARIANE 4 et ARIANE 5. Il est par ailleurs chargé de diriger les développements visant à adapter les lanceurs aux besoins «clients» à court terme.

Michel Eymard revient à la Direction des lanceurs du CNES en 1999, où il prend en charge en tant que Sous-Directeur les programmes de recherche, de préparation des lanceurs futurs, de développement de démonstrateurs technologiques, de prospective et de veille dans le domaine des lanceurs. Le 1er juillet 2004, il succèdera à Marc Pircher en tant que Directeur des Lanceurs du CNES.

 


Arnaud de BRESSON
Délégué général – PARIS EUROPLACE

Pour se faire une idée

http://www.google.fr/search?q=%22Arnaud+de+BRESSON%22+&hl=fr&cr=countryFR&start=100&sa=N

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 14:09

 

A Paris 6 aussi une liste Ensemble soutenue par le Snesup et le SNEP FSU

 

Nos camarades de la première université française, tous classements confondus, suivent une démarche similaire à la nôtre. C’est aussi le cas dans d’autres universités au grand dam de certains gauchistes et  de tous les amis de droite et de « gauche » de la ministre qui ont plus l’habitude des stéréotypes. Désolés….

 

Le programme de la liste à P6

http://www.upmc.fr/fichiers/eupem_1548.pdf

 

 

Rappel pour nos lecteurs d’Evry et certains nouveaux membres extérieurs du CA comme  Tambourin (duPS) , nous sommes au Snesup décidé à pousser à sa réalisation.

http://listensemble.wordpress.com/

http://listensemble.wordpress.com/programme-de-la-liste-ensemble/

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 13:32
Réformons la recherche
LE MONDE | 28.01.08 | 13h59  •  Mis à jour le 28.01.08 | 13h59

l est désormais admis que notre système de recherche doit être une priorité nationale, car, par ses effets sur la formation et sur l'innovation, il irrigue en définitive l'ensemble de la société. S'il est également acquis que des réformes profondes sont nécessaires pour assurer son excellence, il est essentiel de s'accorder sur des principes minimaux qui devront guider toute évolution des statuts. Dans la diversité de nos appartenances disciplinaires et de nos convictions politiques, en totale indépendance vis-à-vis du pouvoir ou des partis, nous pensons que quatre principes fondamentaux devront inspirer toute réforme.

 

Ces principes nous semblent intrinsèquement légitimes, mais aussi pratiquement motivés, car ils ont fait la preuve de leur efficacité chez nos concurrents les plus dynamiques - y compris là où l'Etat est le principal moteur de la recherche scientifique. Ils sont cependant fréquemment ignorés par les structures qui régissent la recherche française, alors même qu'ils sont compatibles avec un engagement massif de l'Etat, et sont la condition de son efficacité, donc de sa pérennité.

 

1. L'ÉLITISME SCIENTIFIQUE.

Les décisions de nature proprement scientifique doivent être prises par des chercheurs reconnus pour leur compétence, et non par le pouvoir politique ou syndical. En effet, le principal critère d'évaluation d'une recherche est sa capacité à faire avancer les frontières du savoir, ce dont ne peuvent être juges que les chercheurs qui sont eux-mêmes aux avant-postes de la découverte scientifique.

 

La meilleure recherche internationale est organisée selon ce principe explicitement élitiste, tant au niveau des publications que des financements ou des promotions. Les décisions scientifiques (embauche et promotion des chercheurs, financement de leurs projets) ne doivent en aucun cas être prises par des représentants directement nommés par le pouvoir politique ou élus sur des listes syndicales. Ceux-ci peuvent avoir un rôle à jouer dans les orientations générales de la politique scientifique, dans le contrôle des procédures, ou dans la défense des personnels, mais non dans les décisions scientifiques elles-mêmes.

La règle démocratique est cardinale dans le choix politique ; mais dans le choix scientifique, l'élitisme doit être pleinement assumé, car il est la condition pour que la recherche puisse remplir sa mission d'avancement du savoir.

 

2. LA COMPÉTITIVITÉ.

La recherche française doit être compétitive sur le double plan de la production des idées et de la rémunération des talents. En effet, le savoir est universel et l'on mesure son progrès en le comparant à ce qui se fait de mieux partout dans le monde. Aussi la valeur d'une recherche est-elle d'habitude mesurée par sa capacité à être publiée dans les revues internationales les plus sélectives, qui organisent en quelque sorte un concours permanent aux meilleures idées.

 

Mais ce "marché aux idées", dans lequel les découvertes ont un prix de prestige et non d'argent, est adossé à un "marché aux talents" qui, lui, est déterminé par des considérations bien matérielles. La délocalisation des talents est un risque majeur pour la recherche nationale. Pour être compétitive, celle-ci doit avoir toute la flexibilité requise pour donner aux meilleurs chercheurs les meilleures conditions, tant dans le financement de leur recherche que dans leurs conditions salariales. Renoncer à être compétitif sur le plan des rémunérations, c'est aussi renoncer à l'être, à terme, sur le plan des idées.

 

3. L'ÉVALUATION.

Les individus comme les équipes doivent avoir l'assurance que leur situation sera déterminée par une évaluation régulière, transparente, impartiale et indépendante. En effet, la contribution d'un chercheur comme d'un groupe de recherche doit être mesurée aux découvertes qu'il produit, évaluées à l'aune des critères internationaux propres à sa discipline ; sa rémunération pécuniaire et symbolique doit en dépendre également. C'est la condition pour que l'innovation soit toujours encouragée et que les chercheurs restent productifs. L'impératif d'évaluation ne conduit cependant nullement à la précarité de l'emploi : un individu qui fait moins de recherche peut contribuer autrement à l'avancement du savoir, par exemple en effectuant une part variable d'enseignement ou de travail administratif, sur laquelle il doit également être évalué. Mais dans tous les cas, les chercheurs doivent avoir la garantie que les fruits de leur travail seront justement récompensés.

 

 

4. L'INDÉPENDANCE.

La médiation entre le pouvoir politique et les décisions scientifiques doit être garantie par des instances scientifiquement légitimes et politiquement indépendantes. En effet, la validité de toute décision scientifique ne peut être établie que par une instance scientifique. L'âme de tout organisme de recherche doit donc être un comité scientifique ayant une légitimité internationale inattaquable et une indépendance totale vis-à-vis des pressions économiques ou politiques de court terme. L'indépendance ne doit cependant nullement être synonyme d'irresponsabilité : l'évaluation des retombées de la recherche et la surveillance de sa déontologie doivent être confiées à des instances spécifiques qui peuvent faire une large place à la société civile, mais doivent être indépendantes du pouvoir politique.

 

Ces quatre principes vont généralement de soi chez nos compétiteurs, mais sont loin d'être systématiquement appliqués dans les structures qui régissent notre recherche. En voici quelques exemples, non limitatifs :

- Les membres des commissions qui qualifient, choisissent ou promeuvent les chercheurs du CNRS et les enseignants-chercheurs des universités sont pour un tiers nommés par le pouvoir politique, et pour deux tiers élus par le plus grand nombre, parfois sur listes syndicales. Cette procédure n'est pas conforme à l'élitisme scientifique que nous prônons ; de telles décisions devraient principalement relever d'experts choisis pour leur compétence par une instance scientifique indépendante. Le système actuel est compatible avec l'élitisme scientifique lorsque, par vertu ou par habitude disciplinaire, les commissions sont mues par la recherche de la qualité ; mais il ne contribue aucunement à le garantir.

- Les chercheurs et les enseignants-chercheurs sont payés sur des grilles salariales qui ne tiennent aucun compte de la compétition internationale ni de la différence des talents. Un très bon chercheur qui travaille à l'étranger doit souvent diviser son salaire par 2, par 3 ou par 4 s'il veut accepter un emploi en France. De telles disparités nuisent à la compétitivité de notre recherche et contribuent à la fuite des cerveaux.

- La promotion des jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs (à l'intérieur du grade de "chargé de recherche" ou de "maître de conférences") se fait presque uniquement à l'ancienneté, alors même qu'il s'agit de la période de leur vie scientifique où ils ont le plus besoin d'un puissant aiguillon pour lancer un programme de recherche fructueux. Cette absence d'évaluation n'est ni juste ni efficace.

- La direction du CNRS est nommée et peut être limogée à tout moment sur simple décision du ministre compétent. Le principe d'indépendance implique au contraire que de telles décisions relèvent d'un conseil de surveillance, et non du pouvoir politique. Quant à la nouvelle Agence nationale de la recherche, qui doit accroître la compétitivité des financements de projets, elle a un conseil d'administration nommé par le gouvernement, mais nul conseil scientifique. De plus, ses financements sont pour une large part (74 % en 2006) affectés à des thèmes qui sont choisis de façon assez directe par le ministère. Sur ces deux plans, le principe d'indépendance est malmené.

De mauvaises institutions sont parfois compatibles avec de bonnes pratiques : les fleurons de la recherche française ont pu créer des cercles vertueux qui promeuvent l'élitisme scientifique en dépit de procédures qui ne l'encouragent guère. Mais de bonnes institutions doivent avant tout contribuer à éliminer les mauvaises pratiques ; or celles-ci se perpétuent trop souvent dans des cercles vicieux que les structures actuelles ne sont pas parvenues à briser.

Les quatre principes que nous proposons ont largement fait la preuve de leur efficacité dans les pays concurrents qui ont une recherche publique du meilleur niveau. Nous souhaitons qu'ils soient maintenant pleinement appliqués en France - et qu'ils le soient tous les quatre, de façon conjointe : un système qui serait fondé sur la compétitivité et l'évaluation sans l'élitisme scientifique ou sans l'indépendance ne serait nullement adéquat.


 

David Bensimon, biophysique, CNRS-ENS ;

Henri Berestycki, mathématiques, EHESS, directeur UMR 8557 ;

David Bessis, mathématiques, CNRS-ENS ;

Olivier Blanchard, économie, MIT ;

Jérôme Bourgon, histoire de la Chine, ENS-LSH ;

Bernard Caillaud, Economie, ENPC-Ecole d'économie de Paris- Ecole polytechnique ;

Patrick Cavanagh, psychologie, université René-Descartes et Harvard ;

Anne Christophe, psychologie cognitive, CNRS- ENS ;

Jacques Dubucs, philosophie, IHPST- CNRS-ENS- université Paris-I, Fondation européenne de la science ;

Esther Duflo, PR, économie, MIT ;

Emmanuel Dupoux, psychologie cognitive, EHESS, directeur UMR 8554 ;

Paul Egré, philosophie, CNRS- ENS ;

Xavier Gabaix, finance, New York University ;

Jean-Marie Hombert, dynamique du langage, CNRS-université de Lyon, ancien directeur du département SHS, CNRS ;

Jean-Jacques Hublin, Institut Max-Planck, Leipzig, ancien directeur adjoint SHS, CNRS ;

Michel Imbert, neurosciences, université Paris-VI, EHESS ;

Pierre Jacob, philosophie, CNRS- ENS, directeur UMR 8129 ;

François Loeser, mathématiques, ENS ;

Sharon Peperkamp, linguistique, université Paris-VIII ;

Thomas Piketty, directeur d'études, économie, EHESS, Ecole d'économie de Paris ;

Jean-Pierre Ramis, mathématiques, université Toulouse-III, membre de l'Académie des sciences ;

Vincent Schachter, bio-informatique, CEA ;

Jean-Marc Schlenker, mathématiques, université Toulouse-III ;

Philippe Schlenker, linguistique, CNRS-ENS-New York University ;

Sylvia Serfaty, mathématiques, New York University - Paris-VI ;

Dominique Sportiche, linguistique, UCLA-ENS ;

Terence Strick, biophysique, Institut Jacques-Monod.

 


Article paru dans l'édition du 29.01.08


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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 08:38

Le président a choisi l'occasion de l'hommage à Albert Fert prix Nobel de Physique pour préciser ses orientations en matière de recherche et d'enseignement supérieur, il a aussi annoncé que le projet du plateau de Saclay serait lancé dès cette année.
L'évaluation, les carrières, la place des grands instituts, le mode de financement et le pilotage de la recherche, la place des universités, mais aussi le calendrier de la mise en place du pôle d'Orsay et du plateau il a balayé  un ensemble de questions qui nous touchent directement, même très directement.
Il est urgent, très urgent que les derniers blocages à la mise en place d'une direction efficace de l'université d'Evry que certains essaient de maintenir soient levés. Il est aussi urgent que la nouvelle équipe qui doit impérativement être complètement en place dans la quinzaine qui vient engage les réformes et les restructurations nécessaires et mobilise l'ensemble des collègues. L'USVQ élit ses conseils ce mois-ci, Orsay (Paris Sud) a voté la modification de ses statuts, les principales université parisiennes ont déjà élu leurs nouveaux conseils (Paris V) ou s'apprêtent à le faire, le pôle Paris Est est en place. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre l'avantage que nous a donné le fait de mettre en place très tôt nos nouvelles institutions. Nous avons perdu des centaines d'étudiants en 2007/2008, la sanction risque être plus lourde pour la prochaine rentrée si nous ne sommes pas capables d'offrir une offre de formation rénovée en première année et si nous n'avons pas donné de signes forts dans la rénovation de l'orientation de nos Masters.


 http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/nouvelle-licence-pecresse/Ceremonie_AF-1-.pdf
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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 14:40

Où en est la direction nationale du Snesup?

Nous recevons un communiqué d’une organisation étudiante qui interroge moins sur la position de nos camarades de Paris 1 que sur la stratégie nationale de notre syndicat qui conduit à ce genre de situation.

 Communiqué de la FSE Paris 1 du 24 janvier 2008 : Mobilisons nous pour empêcher
 
Lundi 21 janvier, les élus du SNESUP-FSU (officiellement pour « l'abrogation de la LRU ») et du SGEN-CFDT ont apporté leurs voix à l'application de la LRU : par
34  voix sur 60, la nouvelle composition du CA a été adoptée.

Nous sommes écœurés par l'attitude de ces élus syndicaux qui prétendent s'opposer à la loi et qui ensuite votent son application dans les conseils !
C'est une trahison pure et simple. Sans leur trahison, la présidence de Paris I
n'a pas de majorité pour appliquer cette loi scélérate !

Extrait d'un communiqué de la FSE Paris 1(Fédération regroupant des jeunes issus de l'ancienne UNEF)

La direction nationale du Snesup porte une lourde responsabilité dans cette coupure avec certains jeunes étudiants par les illusions sans fondement qu'elle a fait naître.

Depuis des mois la direction nationale du Snesup s'aligne sur des positions gauchisantes inspirées par la tendance école émancipée (qui définit la ligne de la LCR) et d'une direction du PCF lobotomisée. incapable d'analyser le rapport de force pourtant sensible à la difficulté de mobiliser les collègues, à la très faible audience de la pétition lancée par le syndicat moins de 8000 signatures et même aux difficultés de celle de SLR (20 000) alors que cette organisation a un écho plus large. En  s'alignant sur le mot d'ordre de retrait, en spéculant avec Sud sur un mouvement social à partir de la grève des cheminots alors que la CGT préparait manifestement son recentrage syndical, puis en faisant de même avec l'UNEF qui s'est montrée beaucoup plus maligne, Julliard s'en sortant par le haut dans un accord gagnant gagnant avec Pecresse, la direction du SNSEsup a :
-entamé le crédit syndical et affaiblit la position des personnels face à Pecresse et au ministère. Engagée sur un mot d'ordre maximaliste de retrait elle a permis à la ministre de mettre le Snesup et les syndicats revendicatifs hors jeu.
- semé le désarroi entre les collègues et au sein du syndicat en exagérant certains dangers subjectifs et en ne concentrant pas ses efforts sur la bataille pour négocier des aménagements, des contreparties alors que le pouvoir éprouvait des difficultés mais n'était nullement prêt à céder, bénéficiant sur ce sujet d'un soutien assez large de l'opinion et du spectre politique (UMP, PS, Modem). A force de crier au loup alors qu'il n'est pas là, il n'y a plus personne quand le vrai danger se présente.
-porté une lourde responsabilité (avec Sud, la LCR, et le PCF)  vis à vis de jeunes lancés dans un combat sans issue style cavalerie polonaise contre les blindés de Guderian! Elle a contribué à une coupure et une incompréhension entre l'immense majorité des collègues et une partie du monde étudiant en entretenant avec ses alliés gauchistes l'illusion que tout était possible!
Heureusement les collègues du Snesup dans les universités sont le plus souvent restés sur des positions syndicales et ont analysé la situation, le rapport de force et agit dans le sens des intérêts des collègues, des l'institutions avec une responsabilité sociale vis à vis des usagers et des citoyens. Sans être dupes des orientations et des objectifs de Sarkozy auquel  le "camarade "Attalli sert de poisson pilote pour une nouvelle étape, ils se sont mobilisés en interne pour ne pas laisser les conseils des universités dominés par des majorités réactionnaires ou médiocres à la botte du pouvoir. 
Nous sommes face à de redoutables problèmes au niveau des universités comme au plan des carrières des différentes catégories que nous syndiquons ou représentons et un mouvement syndical fort, responsable, pugnace et réaliste est indispensable. 


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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 22:54

Pour consulter le projet de décret cliquer sur le lien ci-dessous



http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/Projet-d--cret-comit---de-s--lection.doc
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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 10:55
Bonjour,

Ces derniers mois, les réformes engagées sous le quinquennat précédent se sont poursuivies dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui continuent à fragiliser l’indépendance scientifique et la capacité d’initiative des personnels de la recherche, et à nous priver de toute perspective de développement réel de ce secteur : loi LRU, mise en cause du rôle des organismes, absence de création d’emplois et du développement de la précarité, mise en cause des statuts et individualisation des salaires. Au travers de "missions" ou de "chantiers" mis en place par le ministère, dans lesquels aucune discussion globale ne peut être menée, les organisations sont au mieux "entendues", problème par problème, sans qu’il n’y ait jamais de négociation avec la ministre, qui garde les mains libres pour décider ce qu’elle veut.

Or, c’est un chamboulement complet des missions, des finalités, des structures et du financement de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se préparent. Ne laissons pas faire l’irréversible.

Les fédérations de fonctionnaires CGT, FSU, UNSA, FO, Solidaires, CFTC ont décidé d’appeler à une grêve et des manifestations le 24 janvier sur les salaires, les emplois, le statut des personnels et le défense du service public. C’est pourquoi nous appelons les personnels et étudiants de l’enseignement supérieur et de la recherche à participer à la grève et aux manifestations du 24 janvier, en choisissant des modalités faisant
apparaître les problèmes de leurs secteurs. Ainsi, à Paris un rassemblement spécifique aura lieu à Jussieu à 13 heures avec déclaration solennelle en direction des médias et adresse à la ministre. Un cortège rejoindra à 14 H la manifestation centrale. D’autres manifestations auront lieu en province, voir le site pour plus d’infos. Nous les appelons à se rencontrer au niveau local pour agir de manière convergente sur toutes les questions concernant l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche et à organiser
des assemblées notamment pour préparer le 24 janvier.
Vous trouverez sur notre site (
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1820 ) la suite de cet appel,
avec les propositions sur la base desquelles nous souhaitons négocier.
---------------
Par ailleurs, deux Assemblées Générales de l’association Sauvons la Recherche se tiendront le samedi 2 février 2008 à l'Ecole Normale Supérieure, 45 rue d'Ulm, Paris 5ème, dans l'amphi Rataud.
L'assemblée générale est ouverte à tous les adhérents à jour de cotisation. Il est encore temps d'adhérer pour 2008 ici :
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1092
Remarque : si vous avez adhéré et/ou fait un don en 2007, vous recevrez
prochainement un reçu fiscal vous permettant de déduire 66% du montant versé
de vos impôts.
Vous trouverez l'ordre du jour sur notre site :
http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1821
En particulier, nous débattrons des prochaines actions que nous lancerons pour une autre politique d'enseignement supérieur et de recherche, conformément aux orientations de la pétition lancée en décembre, qui a recueilli plus de 20 000 signatures.
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 01:40

Même si nous ne partageons pas tous l'orientation gauchisante de la direction du Snesup, ni ne cautionons son manque de clairvoyance dans l'appréciation des rapports de force nous appelons les personnels à l'action pour:
le pouvoir d'achat
donner un coup d'arrêt au pouvoir réactionnaire de Sarkozy et de l'UMP

Communiqué du Snesup national

Personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, étudiants, LE 24 JANVIER: MANIFESTEZ-VOUS

Les fédérations de fonctionnaires CGT, FSU, UNSA, FO, Solidaires, CFTC, et celles de l’Education ( FERC-CGT, FNEC FP-FO, FSU, UNSA- Education et FAEN) auxquelles se sont joints récemment CFDT et SGEN-CFDT, ont décidé d'appeler à une grève et à des manifestations le 24 janvier sur les salaires, l'emploi, le statut des personnels et la défense du service public.

Avec la loi LRU ("Libertés et Responsabilités des Universités"), faisant suite au "Pacte pour la Recherche", l'Enseignement Supérieur et la Recherche sont directement concernés Ces lois organisent la mise en cause des missions de service public et du rôle des universités et des organismes de recherche, la restriction de la collégialité, l'absence de toute création d'emplois de titulaires entrainant le développement de la précarité, l'abandon des statuts et l'individualisation des salaires.

Au travers de "missions" ou de "chantiers", dans lesquels aucune discussion globale ne peut être menée, les organisations des personnels sont au mieux "entendues", problème par problème, sans qu'il n'y ait jamais de vraie négociation avec la Ministre.

Or, c'est un bouleversement complet des missions, des finalités, des structures et du financement de l'enseignement supérieur et de la recherche qui se prépare. Le développement exponentiel de l’ANR, les pouvoirs exorbitants donnés aux présidents ou le projet de décret sur le rôle et la composition des comités de sélection en matière de recrutement témoignent de cette volonté politique. Si le pire n'est jamais certain, il est possible aujourd'hui et cela suffit. Ne laissons pas faire l'irréversible.

C'est pourquoi, les organisations soussignées appellent les personnels et étudiants de l'enseignement supérieur et de la recherche
à participer à la grève et aux manifestations du 24 janvier,
en choisissant des modalités faisant apparaître les problèmes de leurs secteurs.
A Paris, les personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les étudiants se rassembleront à Jussieu à 13 heures. Un cortège rejoindra à 14 h la manifestation de l'ensemble de la Fonction Publique, dont le trajet est Bastille - Saint-Augustin, via République

Les organisations soussignées appellent leurs militants, les personnels et les étudiants à se rencontrer au niveau local pour agir de manière convergente sur toutes les questions concernant l'avenir de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche – et notamment pour demander un plan pluri-annuel de création de 5000 emplois de titulaires par an pendant 5 ans - et à organiser des assemblées générales (personnels, étudiants), pour préparer le 24 janvier.

ORGANISATIONS
FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP) - CGT (SNTRS, FERC-Sup, UNCGT-CROUS, CGT-INRA, UGICT) - UNSA (Sup Recherche, SNPTES) - SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Sud Education, Sud Etudiant) - CFTC/INRA – UNEF – SLR – SLU.

 

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 01:01

Le  décret d'application du comité de sélection qui remplace les commissions de spécialiste dans la LRU est en préparation. Il est extrêmement dangereux pour les universités et la recherche.

Si les dérives de certaines  commissions de spécialistes ont discrédité le dispositif, et non sommes bien placés à Evry pour avoir fait l'expérience de ce type de dérive en 6°, 19 ° et en langues sous la présidence d'un PR extérieur (Histoire).
Mais ces dérives ne doivent pas cacher le sérieux et la qualité du travail effectué par les collègues dans l'immense majorité des commissions de spécialistes et le danger que représente le nouveau dispositif que prépare le ministère en application de la LRU.

Le ministère dans son projet persiste à refuser toute référence aux sections du CNU ou aux sections du CoNRS pour spécifier la tonalité disciplinaire de la composition du comité de sélection.président d’université dispose encore d’un droit de veto.  
Cette concentration de pouvoir sur le recrutement est un danger, Anne Marie Le Pourhiet le soulignait dans un texte polémique, tous les présidents ne sont pas le sel de la terre, et que ce soit pour des universités, des entreprises (Vivendi), des partis politiques, ou des états il y a toujours un danger quand le choix se porte sur le plus petit commun dénominateur ou un mégalomane exhibitionniste comme président...sans allusion à des situations connues!
La porte est ouverte sur des comités ad hoc très généraux dans des champs disciplinaires aux contours flous ne garantissant pas l’examen des dossiers des candidats par des pairs partageant les mêmes pratiques scientifiques.

La procédure de classement des candidats retenus échappe pour partie à ce comité de sélection pour revenir au conseil d’administration en formation restreinte aux enseignants-chercheurs… et, le cas échéant, le

Le projet de décret, qui passera successivement au CTPU (Comité Technique Paritaire des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut Universitaire) le lundi 28 janvier et au CSFPE (Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat) et la circulaire d'application qui l'accompagne, seront mis en ligne sur le site du SNESUP www.snesup.fr.

Dès la parution du décret, le recours aux comités de sélection s'appliquera dans chaque université dès l’élection des nouvelles instances. Il devrait don s'appliquer à Evry dès la prochaine campagne de recrutement puisque nous avons élu nos instances. C'est donc la fin des commissions de spécialistes pour notre établissement.
La liste Ensemble s'est engagée, ainsi que le président à assurer la représentation des collègues de la section CNU concernée.

Nous appelons à la vigilance en local pour limiter au maximum les dangers de la LRU, à combattre les dangers de ce mode de recrutement au niveau national, à exiger la modification de cette procédure de recrutement pour obtenir une procédure qui garantisse la qualité scientifique, limite aussi bien les dérives autocratiques présidentielles que celles du copinage localiste ou "amical".

 

 

 

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

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