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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 21:58

 

Le nouveau CA a procédé à l'élection de vices présidents statutaires et validé la nomination de chargés de mission (certain ont un titre de courtoisie de VP) ainsi que du président de la commission des moyens et la nomination d'une directrice du SCUIO. Cette dernière est par ailleurs directrice de l'UFR SFA.

Alain Zozime 1er vice président du CA, chargé des finances et de la politique contractuelle

Jean De Beir 2ème vive président du CA chargé de la vie étudiante

 

Membres du bureau :

José Gabriel Poloniecki VP chargé des RI

Philipe Lopes VP chargé des TIC/TICE

Hichem Maaref VP chargé  de la valorisation de la recherche et de la formation

Sylvie Gillot VP BIATOS

Séverine Lepiouff VP BIATOS

Romain Keller Rousselet VP étudiant

Annie Chaussé Directrice du SCUIO

Francis Artigues Président de la Commission des Moyens

 

Par ailleurs les chargés de mission, qui ne faisaient pas l’objet d’un vote ont été présentés par RM, à savoir :

 

Bernard Prum : évaluation de la recherche

Christiane Camus : insertion professionnelle des diplômés

Damien Ehrhardt : culture

Nicole Quétin : VAE

François Colly : statuts

 

Toutes les conditions sont réunies après le vote du projet d'établissement 2008/2011 pour que s'engage une mobilisation des collègues.

La préparation de la rentrée 2008, qui ne s'annonce pas facile avec la mise en place du plan réussite en licence, devrait faire l'objet d'un débat public et non passer par les rouages obsolètes des UFR.

Par ailleurs un programme, cadre qui reprend, les grandes lignes du programme Ensemble, c'est bien mais il faut au-delà des mots et des déclarations de principe, un plan d'action avec un calendrier précis. 
Bon il y a une équipe, les VP du CS et du CEVU sont élus, le secrétaire général a un plan de modernisation de l'administration dans les cartons, l'université d'Evry existe à nouveau pour l'extérieur tout cela est bien, on commence quand les réformes ? On continue à faire comme si certaines déclaration d'existence de fédération machin chose en recherche valait existence réelle ou on met les choses clairement sur la table pour reconstruire, supprimer si nécessaire.  
A quand la clarification de notre position par rapport au PRES Universud, on y va ou on fait les chochottes?
 Qui fait le travail? Une fois les noms alignés sur le papier, nous attendons les feuilles de route et les premiers résultats de l'action.
N'oublions pas que l'enseignement supérieur est une maison de verre, qu'on ne peut rien dissimuler et que l'étudiant, le lycéen, les parents, les profs de lycée d'un côté, les responsables du ministère (s'ils le veulent) l'AERES et ceux du CEA, de l'INSERM et du CNRS sans parler d'autres savent tout en fait de nos forces et faiblesses, inutiles de nous cacher derrière notre doigt comme du temps de l'ancien président, la dure réalité nous rattrapera assez tôt comme le dit le mari de Carla Bruni.
Notre chance c'est pour le moment les contorsions d'Orsay et le petit jeu politicien qui s'y déroule avec une présidence dépassée qui s'accroche.
Le risque c'est que les enjeux sont tels dans ce secteur que les arguties politiciennes risquent être rapidement balayées par la nécessité de mettre en place une structure efficace sur l'opération plateau et regroupement des établissements, la menace voilée de Sarkozy de recourir à la loi pour libérer l'espace du plateau peut s'appliquer à autre chose si nécessaire.

 

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 20:35

 

Toujours pas de perspectives concrètes pour les jeunes, ni dans le privé ni dans le public

aucune piste pour l'avenir des milliers de CDD créés ces dernières années  rien n'est actuellement prévu pour permettre aux universités de réduire le service d'enseignement des enseignants-chercheurs actifs en recherche

Mardi 19 février, une délégation de Sauvons la Recherche a rencontré Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur, de la Recherche et de l'innovation. La discussion a porté pour l'essentiel sur les questions d'attractivité des carrières scientifiques et les conditions de travail à l'université.

Nous avons souligné en préalable notre inquiétude concernant la désaffection croissante des étudiants pour les filières scientifiques en raison notamment des perspectives de carrières médiocres qu'elles offrent dans les secteurs public et privé. Nous avons évoqué l'urgence d'enrayer ce processus en mettant en place un plan pluriannuel pour l'emploi scientifique, indispensable par ailleurs à l'amélioration de l'encadrement des étudiants et de la qualité de la recherche universitaire. Les débouchés dans le secteur privé doivent également être améliorés au travers de dispositifs incitatifs à l'embauche de docteurs.

La ministre s'est refusée à donner la moindre perspective de recrutement statutaire, même à échéance d'un an. Elle a expliqué ce refus par la nécessité « d'avoir une meilleure visibilité sur les besoins des organismes et des universités ». De notre point de vue, il y a urgence de ne pas attendre ces remontées pour envoyer un message fort aux jeunes, ces besoins étant, au moins globalement, déjà connus. Elle a donné cependant des indications qui laissent prévoir, au mieux, une stagnation de l'emploi scientifique public ces prochaines années : elle a indiqué tout d'abord que, dans un contexte démographique marqué par de nombreux départs en retraite, il importait, pour maintenir la qualité des recrutements, de ne pas accroître le nombre de postes ouverts aux concours. Elle a souligné par ailleurs que la désaffection des étudiants pour les filières scientifiques (« en science, vous n'avez plus d'étudiants » [SIC]) conduit à des besoins moindres de recrutement. Cette analyse nous semble extrêmement dangereuse. D'une part, elle est fondée sur une lecture fausse de la pyramide des âges : le nombre de départ en retraite d'universitaires scientifiques va diminuer d'un facteur deux d'ici 6 ans (source : Etat des lieux de l'emploi scientifique, p.41). D'autre part, elle fait très peu de cas de la question de la recherche puisque le recrutement d'enseignants chercheurs est ajusté aux seuls besoins d'encadrement…système qui a largement montré ses limites. A terme, une telle politique d'ajustement automatique de l'offre aux besoins d'enseignants ne peut qu'entraîner l'ensemble des filières scientifiques dans une spirale descendante. Cette politique nous fait entrer dans un cercle vicieux : l'absence de perspectives pour les jeunes entraîne leur fuite vers d'autres métiers ou d'autres pays, et le gouvernement s'appuiera sur cette désaffection pour refuser de créer des emplois. Pour sortir de ce cercle vicieux, il faudrait au contraire une politique d'embauche volontariste inscrite dans une vision de long terme de développement de la recherche et de l'enseignement supérieur à laquelle se refuse obstinément ce ministère.

Nous avons souligné que ces arguments, qui conduisent à une limitation stricte de l'embauche statutaire, n'avait pas empêché l'embauche massive de CDD depuis 2 ans via l'Agence Nationale de la Recherche (le nombre de CDD créée par cette agence reste un sujet de débat, mais il devrait dépasser les 5 000 postes). Nous avons alors demandé comment le ministère envisageait l'avenir professionnel des jeunes chercheurs qui occupent actuellement ces postes, et dont la première promotion arrivera cette année en fin de contrat. Le silence de la ministre sur cette question a été édifiant, et montre l'absence de prise en compte des conséquences graves de la politique qui est conduite par ce ministère. Aucun plan de recrutement dans le secteur public n'est prévu, mais « des discussions s'engagent pour favoriser l'embauche des docteurs dans les entreprises » sans qu'aucun élément concret permettant d'espérer d'avancée rapide sur cette question difficile (et ancienne) n'ait été avancé. Le gouvernement actuel et ses prédécesseurs ont donc entraîné des milliers de jeunes chercheurs dans des contrats post-thèse de 2 ou 3 ans sans aucune anticipation de ce qui adviendra d'eux à l'issue de leur contrat. Nous avons alors abordé la question de l'amélioration des conditions de travail des enseignants chercheurs et du taux d'encadrement en licence, en soulignant que ces objectifs nous paraissaient difficilement atteignables à moyens humains constants.

Encore une fois, la réponse a été pour le moins légère. C'est aux seules universités que revient la décision de définir les services d'enseignements. Nous avons fait remarquer que cette possibilité offerte aux universités est sérieusement contrainte par les moyens alloués et le nombre de recrutements que leur autorise leur ministère de tutelle, et, qu'en l'occurrence, la stagnation de l'emploi limite totalement les marges de manœuvre. Il nous a été répondu que la solution consistait à réduire le taux d'échec en premier cycle ce qui réduirait le nombre d'étudiants inscrits et donc permettrait d'augmenter le taux d'encadrement sans procéder à des embauches. Ce raisonnement macro-économique est très léger et ne s'appuie en rien sur une évaluation précise des effets supposés des nouvelles mesures. Tout au long de cette discussion, la plupart des questions sensibles ont été renvoyées aux travaux des commissions d'Aubert et Schwartz. Il en ressort une impression troublante qu'aucune réflexion stratégique ne semble être à la base de la politique en matière d'emploi et de carrières. En revanche, il semble qu'il y ait une ouverture sur la question de la double tutelle des laboratoires. L'annonce de la réunion des directeurs de laboratoires et de membres d'instances scientifiques (le 4 mars prochain) a conduit le ministère à commencer à bouger sur les UMR. C'est intéressant mais pas du tout concret. Les élections municipales sont proches, comme le changement ministériel, qui oblige la ministre à calmer le jeu. Nous ne sommes donc pas à l'abri d'effets d'annonce pour gagner du temps et démobiliser pour le 4 mars.

Cela contribue à notre conviction que la réunion nationale des directeurs de laboratoires et des membres des instances scientifiques, au cours de laquelle ces questions seront discutées, et des moyens d'actions élabores, aura une importance capitale pour peser sur le gouvernement, tout de suite et au-delà.

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 08:59

 La carte du PRES Universud publiée sur le site est particulièrement intéressante car elle donne un bon aperçu spatial du dispositif actuel.
http://www.universud-paris.fr/fr/content/le-territoire-du-pres
Les établissements d'Evry sont simplement des associés alors que Chapuisat[1] rappelait il y a un an que l'université d'Evry pouvait reprendre sa place de membre fondateur.
La roue du temps tourne et tourne vite, plus le Pres se structure sans l'université d’Evry, moins les équipes de recherche  et les diplômes d'Evry pourront y trouver une place.
http://www.universud-paris.fr/
Cette question de notre place est d'autant plus préoccupante qu'une partie de ceux qui aspirent à conduire les destinées de l'agglomération ignorent l'université.
Si M.Nouvellon du Modem compte sur l'université comme un élément de dynamisation économique local
http://www.evry-modem.org/cinqprojetspourevry.htm ; M.Valls maire sortant, député et "personnalité" nationale du PS semble ignorer l'université dans ses projets ( voir notre article sur ce blog et son programme sur le site de campagne http://www.valls2008.fr/magazine.swf). 
Il parle du développement de génopole, des grandes écoles y ajoutant l'Ecole des Mines (ce qui est un abus de langage, cette dernière n'a qu'un petit laboratoire dans l'agglomération). Alors que l'on pouvait s'attendre de la part d'un élu de dimension nationale qu'il situe l'université et l'IUT comme des atouts pour les populations, atout qu'il faut défendre, promouvoir, aider matériellement et politiquement : pas un mot.
Plus inquiétant, il fait le tour du post bac école d'infirmière, IUFM (qui est rattaché à l'université de Cergy Pontoise 95....) la Faculté des Métiers, bref il n'oublie personne hors 10 000 étudiants sur le territoire d'Evry et de l'agglomération. Hormis M.Tambourin dont on comprend les préoccupations à la génopole, mais qui est aussi membre du CA de notre université, il a sans doute des colistiers qui peuvent témoigner de ce que signifie l'université d'Evry dans d'autres secteurs que le génome pour la promotion sociale ou le dynamisme des entreprises...
Vous nous direz, un programme n'est qu'un programme, des promesses, c'est à l'action que l'on juge des intentions réelles, sur ce point encore nous avons quelques inquiétudes et des questions sur la cohérence de la politique d'Evry vis à vis de l'université. L'exemple des tergiversations à propos du bâtiment de biologie est révélateur, cette voie municipale prévue au milieu du terrain et qui renchérit le tout, oblige à des contorsions architecturales ne serait-elle pas un moyen d'enterrer le projet? Nous aimerions que M.Valls et son équipe soient clairs sur ce point, sur ce point et sur leur position vis à vis de l’avenir  l’université d’Evry,  lui mais aussi l'ensemble des socialistes engagés dans ces projets. 
A force de contorsions, de grands discours et de peu d'action le train passera à l'ouest et Evry ne montera pas dedans.



[1] Président du PRES. Ancien président de Paris 11



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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 09:12
L'émission de France Inter ce matin

 

http://www.radiofrance.fr/play_aod.php?BR=10815&BD=15022008

 
Le site de Regis Debray

http://www.regisdebray.com/

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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 09:01

Elections à Paris 6

Snesup contre Snesup match nul, balle au centre mais d’importants dégâts collatéraux à attendre. La stratégie Pécresse/Sarkozy du bulldozer mise en échec. La réinvention de l’université n’est pas mieux partie, on ne construit pas contre et divisés.

 

La situation était la suivante

Liste EUPEM

ENSEMBLE POUR UNE UNIVERSITE PUBLIQUE EN MOUVEMENT

Liste soutenue par le SNESup-FSU (sections Santé, Biologie, Sciences de la Terre ; Langues), le SNEP-FSU et les listes UPOD et Union de la Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie. (Pomerol/Béréziat)

 

Liste RÉINVENTER L’UNIVERSITÉ  (RU)Listes soutenues (collèges A et B) par : CGT, FO-Paris6, FSU(SNCS, SNEP, SNESUP-Paris6-UPMC), SLR, SUD Education, UNSA-Education-Paris6

 

Liste  SGEN CFDT es qualité

 

Chez les Iatos (CGT, UNSA, SGEN, Indépendants)

 

Le Snesup y était profondément divisé.

 

Le résultat ci dessous montre une profonde césure entre A et B, le Snesup national étant représenté par RU.

 

C’est un événement très important compte tenu de ce que représente Paris 6 où de plus il n’y a pas de sciences molles.

 

 Selon la liste RU

Au CA

 

 

college A    R.U.  1 elu    Eupem  6 elus  sgen 0
college B     R.U. 5     Eupem  1        sgen 1
collège IATOS: 1 CGT, 1 UNSA, 1 indépendant

pour les étudiants: Forum (associations) 2, UNEF 1, Averooes 1

Ca veut dire que les listes R.U. (+CGT/FO/UNSA qui ont mené campagne 
avec les listes R.U.) ont 8 sièges, les listes présidentielles 7 
sièges (et si le SGEN et les indépendants IATOS s'ajoutent à la 
présidence, ça fait 9 sièges).

Le communiqué sur les premiers résultats était un peu hâtif, car les 
listes RU + syndicats associés ne sont pas majoritaires sur tous les 
votants. Elles dépassent par contre largement les listes 
présidentielles bien sûr (qui sont les seules à être franchement pro-
LRU même si elles tiennent un discours de "protection" par rapport à 
la LRU qui "peut être dangereuse"). doc de la liste RU

A suivre...

Résultats des élections aux conseils centraux de l'UPMC (12-13 février 2008) données site P6

Les élections aux conseils de l’UPMC placent en tête dans tous les collèges d’enseignants et de chercheurs les listes de soutien au Président POMEROL.
- au Conseil d’Administration avec 45,3 % des voix et 7 sièges
- au Conseil Scientifique avec 46,2 % des voix et 12 sièges
- au CEVU avec 44 % des voix et 6 sièges

Les listes du SGEN CFDT obtiennent :
- au Conseil d’Administration 18,5 % des voix et 1 siège
- au Conseil Scientifique 17,5 % des voix et 6 sièges
- au CEVU 20 % des voix et 4 sièges

La liste ayant prôné le refus absolu d’application de la loi LRU, obtient :
- au Conseil d’Administration 34,7 % des voix et 6 sièges
- au Conseil Scientifique 34,8 % des voix et 8 sièges
- au CEVU 35 % des voix et 5 sièges.

En ce qui concerne les personnels IATOS :
- la CGT arrive en tête au Conseil d’Administration avec 33 % des voix et elle obtient 1 siège
- l’UNSA arrive en seconde position et elle obtient 17,9 % des voix et un siège
- les indépendants obtiennent 17,3 % des voix et 1 siège
- le SGEN et FO sont respectivement 4e et 5e avec 16,5 % et 15,4 %

Dans le Collège étudiant la participation a été de 14,7 % tous cycles confondus et de 20 % au niveau L (1er cycle).
La liste des associations indépendantes a obtenu 47,5 % des voix au Conseil d’Administration et 2 sièges.
L’UNEF est en seconde position avec 28,4 % des voix et 1 siège
L’association Averroès est 3e avec 11,3 % des voix et 1 siège.

Viennent ensuite la Confédération étudiante (4,2 %), Sud-étudiant (3,6 %) et l’UNI (2,7 %).

> voir le tableau des résultats

  Précisions
a)voir commentaire de RU
b) résultats en %

Conseil d’Administration

  • collège A : 6 EUPEM (60 % des exprimés) ; 1 Réinventer l'Université (RU) (25 %) ; 0 SGEN   (15 %)
  • collège B : 5 RU (41 %) ; 1 EUPEM (36 %) ; SGEN  (24 %)
  • collège T : 1 CGT ( 33 %) ; 1 UNSA (18 %) ; 1 Indépendants (18 %) (le SGEN 17%,

Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire

  • collège A : 4 EUPEM (56 %) ; 2 RU (26 %) ; 1 Sgen (18%)
  • collège B : 3 RU (40 %) ; 2 EUPEM (36 %) ; 2 Sgen(24 %)
  • collège T : 1 CGT (31%) ; 1Sgen (19 %)  ; 1 Indépendants (17%) ; 1 UNSA   (16 %) ; 1 FO (16%)

Conseil Scientifique

  • collège A : 7 EUPEM (62 %) ; 3 RU (24 %) ; 2 Sgen(13%)
  • collège B : 3 RU (42%) ; 2 EUPEM (32%) ; 2 Sgen (24%)  
  • collège C : 2 RU (64%) ; 2 EUPEM (32%) ; 1Sgen (20%)
  • collège D :1 EUPEM (50%) (  

 

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 09:25

Evry, le rapport Goulard et les cartes de l’enseignement supérieur. Quel avenir pour une petite université hors PRES. ? Situation française et éclairages internationaux.

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Carte des universités d’Ile de France

Source avec les IUT et les STS

http://media.education.gouv.fr/file/78/9/3789.pdfhttp://media.education.gouv.fr/file/78/9/3789.pdf

Rapport Goulard.

Le document est passé inaperçu dans la période de la campagne présidentielle, Goulard n’étant plus en cour il est peu cité, cependant c’est un rapport solide qui contient de fait toutes les bases sur lesquelles la politique actuelle est construite ou déduite.

Quand Attali, copiste besogneux reprend l’idée de 10 pôles elle traîne depuis longtemps dans les cartons et encore depuis plus longtemps en Allemagne puisqu’elle est appliquée.

L’ensemble du rapport est intéressant, mais sur les sujets qui nous concernent les pages 108 et 136, mais aussi l’analyse des IUT page 69 à 73 sont des sources de réflexion pour notre positionnement.

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/rap07-0521-goulard_enseignt_sup.pdf

 

http://media.education.gouv.fr/file/53/3/21533.pdf

 

Réflexion sur une université moyenne du bassin parisien : Orléans

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/histoire-de-l-universit--d-orleans-et-avenir.doc

 

Le modèle anglo-saxon, comment financent-ils les sciences humaines

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/Loi-LRU-et-mod-le-anglo-saxon.doc

Inutile de dire qu’à Evry nous n’avons pas les moyens d’entretenir des « danseuses ».

L’université allemande, là c’est clair et direct !

 http://www.lepetitjournal.com/content/view/20153/1030/

http://www.paris.diplo.de/Vertretung/paris/fr/Newsletter__fr/2007__10/seiten__22__10/universites_20allemandes__seite.html

Un regard américain sur les Allemands (pour les-non conceptuels)

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/UniversitesAllemandesFR.pdf

http://www.iht.com/articles/2008/01/14/europe/school.php

 

Projet Pecresse de rénovation de 10 campus

http://www.recherche.gouv.fr/cid20924/operation-campus-renovation-de-10-projets-de-campus.html

 

Sakozy à Orsay et le plateau de Saclay voir nos articles sur le blog

 

 

 

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 12:27

Nous versons quelques informations supplémentaires au dossier.

1)Les éléments du débat et l’action du Snesup national au CTPU

2)Au niveau de l’université il faut avoir la plus grande vigilance. La triste expérience des CSE de SSG est là pour nous rappeler l’absence d’attention au texte due à un manque de IATOS de bon niveau juridique au secteur « Ressources humaines » et à un manque de tradition juridique. La forme et le respect des règles n’ont aucune signification si la demande de publication ou de création de postes ne s’appuie pas sur une stratégie réelle de l’université et un travail d’évaluation. Le gaspillage de postes ces dernières années dans certaines filières, la pratique consistant à redonner des postes dans la filière ou le labo en cas de départ ou de retraite, le très faible redéploiement ont été des facteurs de stagnation de l’université. Le débat était vif sur cette question en 2006 quand Gilles Waksman a fait des propositions que vous pouvez consulter (voir bas de page) et qui pourraient encore servir de base  en les adaptant à une réflexion sur les publications et créations de postes.

Le débat est ouvert et il y aura du travail lors de la publication du texte définitif du décret, alors préparons nous.

Le projet du ministère au 9 janvier.

http://snesup-evry.over-blog.com/article-15971239.html

 

Eléments d’information et positions

 

Compte rendu Compte-rendu de la réunion du bureau de la CP-CNU avec Monsieur Philippe Gillet, Directeur de cabinet de la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche

Projet de décret sur les comités de sélection : premières infos. Un article de Bertrand MONTHUBERT

CTPU du 5 février 2008 Les élus du SNESUP-FSU, du SNPREES-FO et de l’AutonomeSup-CSEN ont voté contre le projet de décret sur les recrutements d'enseignants-chercheurs

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/comit--de-s-lection-suite.doc

 

Compte rendu de la séance du CTPU du 4 février 2008

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/compte-rendu_CTPU_04-02-2008_v2.doc

C.T.P.U du 4 février 2008

AMENDEMENTS.PRESENTES PAR LE SNESUP-FSU

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/LRU/CTPU_04-02-2008_SNESUP_Amendements_decret-recrutement.doc

 

Cet article de  Gilles Waksman en 2006 proposait une procédure pour la justification en interne des demandes de postes. Il y a des éléments de réflexion importants qui peuvent être repris pour la réflexion actuelle et le travail du CS et du CEVU.

 

http://snesup-evry.over-blog.com/article-3005974.html

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 13:02

 

Election de Bernard Chappey comme VP du CEVU

 

Le SNESup Evry se réjouit de l’élection de Bernard Chappey au poste de VP du CEVU.

Bernard Chappey[1] est un bâtisseur et un homme de grande ouverture et de grande humanité qui a décidé de ne pas renoncer à apporter son expérience à « son » université et « son « IUT dans une phase cruciale de leur avenir. Même si sa modestie doit souffrir de cette appropriation, qu’il ne fait jamais sienne, sa contribution au développement de l’IUT puis à celle de l’université furent si décisives pour ces deux branches de notre établissement que l’on peut se risquer à cette identification.

Après son mandat de président Bernard aurait pu se contenter d’une «semi retraite » dorée dans les diverses responsabilités qui lui étaient offertes mais en 2005 il a immédiatement répondu à la demande de son ami Gilles Waksman, notre camarade, qui était bien décidé à ne pas laisser sombrer notre université. Tout le monde connaît la suite des événements, la victoire d’Ensemble en 2005, le retrait de l’ancienne équipe, puis l’élection de Richard Messina dont Bernard accepte de devenir le 1° vice-président avec le souci permanent de redresser la situation et d’ouvrir un nouvel avenir à l’établissement. Nous avons travaillé de concert avec lui  à la nouvelle victoire des listes Ensemble dans le contexte difficile des nouvelles orientations universitaires. L’élection de Bernard ce matin achève pour l’université le processus de mise en place de ses nouvelles instances de pilotage qui lui donnent les moyens de déterminer sa stratégie, mais aussi de très grandes responsabilités.

Pour nous, Snesup Evry, c’est aussi la fin d’une étape, d’un processus qui s’est noué à la fin du mois d’août dans une chambre d’hôpital, avec la relecture d’une contribution, puis d’une déclaration de notre section syndicale[2] . Au moment où l’université doit se tourner avec détermination vers l’avenir nous nous permettons d’y associer notre ami Gilles qui a tant fait pour nous rassembler et ouvrir cette perspective.

Le syndicalisme a dans cette perspective sa fonction propre de vigilance en veillant à défendre en permanence les intérêts des collègues, individuellement et collectivement, il a aussi à avoir le sens des responsabilités pour la défense du service public, et en premier lieu au niveau de notre établissement. Nous l’avons fait depuis des années à Evry, nous le ferons encore avec les collègues de l’université et de l’IUT.

 



[1] Bernard Chappey, docteur d’Etat très jeune en physique, fut happé très tôt par les responsabilités, directeur de l’IUT dès les débuts de ce dernier à Evry, il est celui qui va organiser son développement jusqu’à sa nomination comme administrateur provisoire de l’université en 1996. Tête de liste et candidat le la liste Ensemble (soutenue par le Snesup) en 1997, il sera le premier président élu de l’Université en 1997 et il contribue à lui donner son visage actuel en faisant passer ses effectifs de 4000 à 8000 étudiants et en s’engageant dans le développement  des filières professionnelles et du secteur génome. Président du pôle universitaire Paris Sud après sa fin de mandat en 2002 il est réélu au CA en 2005.

[2] http://snesup-evry.over-blog.com/article-12576024.html

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 09:56

 

Paris IX Dauphine est depuis des années dans une situation dérogatoire d'autonomie (voir ci dessous) la question de l'augmentation des droits d'inscription fait du bruit car les couches supérieures sont touchées. Quand on connaît le comportement de la fille de M.Pineau-Valencienne (grand patron bien connu) qui a touché le RMI pendant des années en étant en même temps assujétie à l'ISF, on comprend l'émoi dans le 16° et à Neuilly. 
La question mérite quand même notre attention car c'est un débat récurent en France et qui n'a jamais été tranché de manière satisfaisante.
Le système global de l'enseignement supérieur avantage les couches supérieures de la société, les études sont presque gratuites et ce sont les filières distinguantes, celles qui conduisent aux meilleures carrières qui bénéficient du plus de moyens. Les plus pauvres qui n'accèdent pas à l'université, qui font des filières courtes, qui souvent échouent bénéficient moins que les catégories aisées de la gratuité des études en France.
L'égalitarisme de façade défendu par les démagogues ne profite en réalité qu'aux couches les plus aisées de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie qui auraient très largement les moyens de payer des études et qui le font sans sourcilier et sans mettre en danger leur budget quand il s'agit de payer la scolarité à HEC ou  une année dans université des Etats Unis pour donner un vernis au rejeton.
Le débat lancé il y a quelques années par Domitien Debouzie sur un système de mutualisation et de paiement des droits selon le quotient familial est relancé de manière paradoxale par l'université réputée la plus réac de France!
Tous ceux qui payent la scolarité des plus aisés à travers les taxes (TVA, etc.) et impots divers, suivraient ce débat avec intérêt si la presse et quelques voix (de gôche souvent) qui se veulent autorisées ne jetaient pas immédiatement le voile de l'égalitarisme de façade sur les inégalités profondes.

http://dauphinepourtous.free.fr:80/index.php/a-propos/

http://www.mediapart.fr/presse-en-debat/pouvoir-et-independance/02022008/l-universite-paris-dauphine-veut-augmenter-tres-for

 

 

En février 2004, l’Université Paris-Dauphine devient grand établissement. Ce nouveau statut lui permet de confirmer un projet ambitieux fondé sur une offre de cursus cohérente, sélective et professionnalisée. Tout en lui ouvrant de nouvelles marges de manœuvre, il la conforte dans ses missions universitaires essentielles : le développement et la valorisation de la recherche, la formation initiale et la formation continue

 

En France, le terme « grand établissement » est un terme administratif désignant des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel régis par les dispositions du livre VII du code de l'éducation. Cette catégorie a été introduite en 1984 par la Loi Savary mais elle regroupe des établissements qui pour certains ont été créés bien avant.

Créés sur le fondement de l’article L. 717-1 de ce code, ils dérogent à la plupart de ses dispositions, leur organisation et leur fonctionnement étant fixés par un décret en Conseil d'État particulier. Regroupant un ensemble d'établissement publics parmi les plus prestigieux dans les domaines de la recherche et de l'enseignement supérieur, ce statut est particulièrement envié et convoité et le nombre d'institutions qui l'adoptent tend naturellement à augmenter depuis ces dernières années.

Il s'agit avant tout d'un statut administratif et non d'une catégorie particulière d'établissement d'enseignement supérieur. La liste des « grands établissements » est en effet assez hétéroclite, le Palais de la découverte, Centrale Paris et Paris-Dauphine s'y côtoient sans avoir grand chose en commun si ce n'est ce statut.

On constate cependant que ce statut est détenu par la plupart des établissements français de type original tel que le Collège de France, le CNAM, l'EPHE, EHESS, IPGP, MHNH, INHA, INALCO, Observatoire de Paris, associant généralement une forte activité de recherche et un enseignement supérieur essentiellement de 3e cycle (ou en formation continue pour le CNAM). Centrale Paris, Ecole des chartes, Sciences Po, Grenoble INP, Ponts, Montpellier Sup Agro ou encore AgroParisTech relevent de la catégorie plus classiques des « grandes écoles ».

 

 

 

 

 

 

 


 

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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 22:05

Hop là, nous vivons !

 

C’est un peu ce que nous ressentons en consultant le site du ministère où il est à nouveau fait mention des IUP.

http://www.recherche.gouv.fr/cid20191/institut-universitaire-professionnalise-i.u.p.html

 

Nous avons sur ce blog pris notre part dans cette campagne d’opinion, par des brèves, en relayant les informations sur les IUP, en les plaçant au cœur des préoccupations du Snesup Evry (tribunes de Gilles Waksman).

Nous nous félicitons que le travail de nos amis,  Francis Artigue en premier lieu, mais aussi celui si important de Claude Ferry commence à porter ses fruits.

Nous entendrons ici et là que « nous avons fait reculer le ministère », pour notre part nous laissons ce genre de propos à d’autres. Nous avons simplement l’impression qu’enfin si on parle de professionnalisation, une des incontestables réussites dans ce domaine que sont les IUP est à nouveau reconnue. C’est une première avancée du « bon sens », validée par les étudiants comme par les employeurs, que le ministère reprend ; il reste à la traduire dans les faits à travers les réhabilitations !

Nous reviendrons sur cette question prochainement, la réflexion sur une traduction concrète dans la politique de l’université est désormais plus que jamais à l’ordre du jour !

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

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