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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 07:55

 Monsieur Valls fait un lapsus ou il est dans une confidence que le public et les premiers intéressés n'ont pas?  Sa luxueuse plaquette de programme fait l'impasse sur l'université.
"Nous soutiendrons le développement du réseau universitaire et des formations professionnelles en lien avec nos grandes écoles: INT, ENSIIE, Ecoles des Mines. Nous favoriserons la Faculté des Métiers, la création d'une Maison de l'Université et d'une nouvelle école d'infirmières ainsi que l'implantation de l'Institut Universitaire de Formation des maîtres (IUFM) aujourd'hui à l'étroit à Etioles"
Point de référence à l'Université d'Evry (UEVE), le programme parle d'une maison de l'Université qui peut être un simple lieu de rencontre local pour des établissements post bac, mais visiblement M.Valls et son équipe ne comptent pas sur l'UEVE et son IUT pour le développement de la ville d'Evry. Considère-t-il comme acté que l'université située dans la ville n'est déjà qu'une antenne universitaire?

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 07:23
Nous avons agémenté le communiqué ministériel de quelques compléments sur les membres de ce comité.A vous de vous faire une idée...

Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a nommé le comité de suivi de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités.

Ce comité est chargé de l’évaluation de l’application de la loi sur l’autonomie des universités, de formuler toute proposition ou recommandation relative à son application et à sa mise en œuvre et peut proposer le cas échéant des adaptations législatives

Ce comité est chargé d’élaborer chaque année un rapport qu’il transmet au Parlement et au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Le premier rapport sera remis avant le 31 décembre 2008.

Le comité se compose de 14 membres : 12 personnalités qualifiées désignées par la ministre pour une durée de 5 ans (voir composition du comité ci-dessous) et de deux parlementaires, un député et un sénateur désignés par leurs assemblées respectives.

La présidente, désignée par la ministre de l’Enseignement supérieur parmi ces 12 personnalités qualifiées, sera Claire Bazy-Malaurie, présidente de chambre à la Cour des comptes.

Ce comité a été institué par le décret paru au journal officiel ce jeudi 24 janvier 2008.

Composition du Comité

Claire Bazy-Malaurie, Présidente, est présidente de chambre à la Cour des comptes et rapporteur général du comité du rapport public et des programmes. Les différentes fonctions qu’elle a exercées au sein de la haute administration ont fait d’elle une spécialiste reconnue des établissements publics et en particulier des universités à l’évaluation desquelles elle a participé en tant que membre du Comité national d’évaluation (C.N.E.) (2000-2004).

http://www.ccomptes.fr/cc/Biographie-RapporteurGeneral.html

Albert Fert a obtenu le prix Nobel de physique 2007 pour ses travaux précurseurs sur la magnétorésistance géante à l’origine des disques durs actuels de nos ordinateurs. Membre de l’Académie des sciences, professeur à l’université Paris-Sud à Orsay et directeur scientifique d’un laboratoire commun C.N.R.S.-Thalès depuis 1995, il a en outre obtenu la médaille d’or du C.N.R.S. en 2003.

http://www.liberation.fr/actualite/societe/283691.FR.php

http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1634

http://www.telesatellite.com/actu/tp.asp?tp=26536

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Fert

Albert Fert répond aux questions du SNCS FSU et du Snesup

http://www.sncs.fr/IMG/pdf/VRS371.FERT.pdf

 

Jean Tirole a obtenu la médaille d’or 2007 du C.N.R.S.. Professeur d’économie, il dirige le réseau thématique de recherche avancée (R.T.R.A.) « Toulouse science économique » et la fondation Jean-Jacques Laffont. Egalement professeur invité au Massachussetts Institute of Technology (M.I.T.), il a reçu le prix Yrjö Jahnsson qui consacre le meilleur jeune économiste européen.

http://www.polytechnique.fr/actualites/actuimg/070921-pdf645.pdf

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Tirole

http://bsalanie.blogs.com/economie_sans_tabou/2007/03/olivier_blancha.html

http://www.toulousoscopie.org/article-15568848-6.html lire les commentaires

http://mecanopolis.wordpress.com/2007/12/24/un-monde-meilleur-selon-jean-tirole/

Véronique Morali préside la commission dialogue économique du MEDEF qui œuvre au rapprochement des entreprises et des universités pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Elle préside également l’association Force femmes dont l’objet est d’aider les femmes de plus de 45 ans au chômage à retrouver un emploi.

http://azls.blogspot.com/2007/04/la-faf-ou-lhistoire-cache-des-relations.html

http://www.amf-france.org/DocDoif/txtint/RAPOSTPdf/2008/2008-001500.pdf (chercher la bio dans le texte)

http://www.fimalac.com/

Françoise Bevalot est professeure des universités en sciences pharmaceutiques. Elle a présidé l’université de Franche-Comté ainsi que l’incubateur d’entreprises innovantes de Franche-Comté (2001-2006).

http://www.debat-universite-emploi.education.fr/commission.htm#bevalot

http://wwww.enseignementsup-recherche.gouv.fr/colloque-innovation/restitutioncolloque.pdf

René Blanchet est professeur des universités en géologie, membre de l’Académie des sciences et administrateur délégué de la fondation Sophia-Antipolis. Ancien recteur de l’académie de Paris, ses travaux de recherche ont été récompensés par la médaille d’argent du C.N.R.S..

http://www.academie-sciences.fr/membres/B/Blanchet_Rene_bio.htm

Nicole Le Querler est professeure des universités en linguistique française. Après avoir présidé l’université de Caen (2001-2006), elle préside actuellement le conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS).

http://www.whoswho.fr/biographie-nicole-le-querler_445040.html

 http://unicaen.free.fr/mouvement2006.php

http://www.normandie-univ.fr/actualites/bulletins4.htm 

Monique Ronzeau est secrétaire générale d’académie et de la chancellerie des universités de Paris. Auparavant, elle a présidé l’association des secrétaires généraux d’universités.

http://www2.univ-reunion.fr/intranet/vuhebdo/139.pdf

http://cpu.fr/ActU/Actu.asp?Id=1084&Inst=ASGU

http://www.gisguf.org/PV%20des%20AG/AG_22.06.01_Laval.doc

Jacques Marseille est professeur d’histoire à l’université Paris I-Panthéon Sorbonne, membre du comité de lecture de la revue Vingtième siècle et président de l’Association pour le développement de l’histoire économique.

Sur Jacques Marseille ancien communiste (il en a gardé de nombreux traits intellectuels et comportementaux), et Snesup (sic) passé au PS puis au libéralisme sarkozyste. Historien intéressant mais chez lequel l’idéologie prime sur les faits. Très médiatique ces dernières années, Le Point, les plateaux télé comme champion du libéralisme. PR à Paris 1 (histoire éco) Membre de l’IDHE.

http://www.leplanb.org/numero-en-cours/jacques-marseille-au-service-de-l-uimm-4.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Marseille

http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/ses/vie-ses/Hodebas/cohen_marseille.html

http://lerouetacoeurouvert.blogspot.com/2007/07/jacques-marseille-au-tribunal.html

Il est même parfois extrémiste :

http://www.lepoint.fr/content/debats/article.html?id=195701

Jean-Paul Galmiche est professeur de gastroentérologie au centre hospitalier et universitaire (C.H.U.) de Nantes et vice-président de l’INSERM.

http://www.chu-nantes.fr/02-siteweb/ePaper/02BD_Imad_biographie_galmiche.pdf

Zaki Laidi est professeur à Sciences-Po dont il dirige le Centre d’études européennes. Il est également professeur au Collège d’Europe de Bruges.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zaki_La%C3%AFdi

http://www.la-gauche.org/article.php3?id_article=308

http://www.acrimed.org/article2670.html

François Thys-Clément est professeur d’économie à l’université libre de Bruxelles (U.L.B.) dont elle préside le Centre de l’économie de la connaissance. Ancienne rectrice de l’université libre de Bruxelles, ancienne membre du conseil scientifique du C.N.R.S. (2001-2005), elle est membre de l’Académie royale de Belgique.

http://www.ulb.ac.be/rech/inventaire/chercheurs/7/CH3467.html

Contacts presse :
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : 01.55.55.84.32

 

 

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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 20:39

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http://cadres.apec.fr/resource/mediatec/domain1/media27/16619-0s51dksakjf.pdf

 

Salaires bruts annuels pour obtenir le net mensuel : salaire brut annuel/12 x (1-20%)

 

On compare le salaire médian net en prenant les sortis universités (bac 4 ou 5 ) en général et les MCF  ou CR Inserm ou CNRS

 

30 ans à 40 ans le cadre sorti de l’université gagne 30 000 euros net, celui qui le forme entre 1660 et 1870 euros à 30 ans et 2280 euros à 40 ans ! Et avec 3 à 4 années d’études en plus !

 

de 40 à 50 environ 3600 Euros net  pour le cadre issu de l’université entre 2280 et 2740 pour le MCF ou le chercheur.

 

Si l’on ajoute que 54% des cadres ont un téléphone portable fourni par l’entreprise, 30 % une voiture et 7% des stock options, la différence est encore plus nette car les avantages dans l’enseignement ou la recherche = 0.

 

Si l’on ajoute que nos salaires n’ont pas augmenté et que par contre les loyers flambent,
 http://www.seloger.com/s_actu/208003/estext_actu.htm
la situation des collègues jeunes est particulièrement difficile et encore plus en région parisienne surtout qu’eux ne bénéficient pas de certaines « facilités » pour l’accès au logement !

 

Selon le "Monde" les salaires du privé augmentent plus vite que ceux des fonctionnaires et ceux sont ceux des enseignants du supérieur qui ont le moins augmenté! Voir article sur le blog http://snesup-evry.over-blog.com/article-13914818.html

 

La carrière d’un maître de conférence. Dans une carrière rapide après des études brillantes ;

Bac 18 ans + 8 ans pour obtenir la thèse puis deux ans de post doc et le temps d’être recruté(e) c’est  au mieux en poste à 28 ans, en moyenne disons 29 /30 ans.

http://www.snesup.fr/docs/memo/carriere_mcf.html

 

Enquête de l’APEC sur le salaire des cadres.

http://cadres.apec.fr/resource/mediatec/domain1/media27/16619-0s51dksakjf.pdf

 

Autres sources sur les salaires

http://costkiller.net/salaires/couts-grilles-salaires.htm

Calculateur de salaire de l’expansion

http://www.lexpansion.com/carriere/classement/salaire.asp?idc=124717

 

http://www.lexpress.fr/reussir/dossier/negocier/dossier.asp?ida=434842

 

Il n’y a pas que le budget consacré aux universités, il y a aussi celui consacré à ceux sans qui elles ne sont pas des universités : les enseignants et/ou chercheurs.

 

Universités: la vraie question c'est le budget! http://snesup-evry.over-blog.com/article-13834097.html

 

Alain Caillé malgré les questions pertinentes qu’il pose, ne souligne pas assez la paupérisation actuelle des enseignants et des chercheurs français.

 

Alain Caillé : Penser la crise de l’université (et de la recherche) http://snesup-evry.over-blog.com/article-13905659.html

 

Nous ne sommes pas très nombreux

http://www.boivigny.com/89-366-enseignants-dans-le-superieur,-22-en-dix-ans_a367.html

http://cisad.adc.education.fr/reperes/telechar/nr/nr0401.pdf

 

Et…dans un marché

http://www.lesechos.fr/medias/2007/1029/300214188.pdf

http://www.futuris-village.org/FV-jalons/7-fiches-variables/fiches/1E.pdf

http://www.andes.asso.fr/download/matinee20071110_CR.pdf

http://cjc.jeunes-chercheurs.org/positions/communique-2006-12-29.html

 

Pour conclure : les enseignants chercheurs vont gagner plus ….mais c’est ailleurs http://www.boivigny.com/En-Grande-Bretagne,-les-enseignants-du-superieur-vont-gagner-plus_a375.html







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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 00:58

 

Nous sommes devant nos responsabilités.

 

Il n’est plus possible d’ouvrir certains parapluies et de rejeter certaines la responsabilité sur le ministère ou autrui sur nombre de problèmes.

La grande astuce de la politique actuelle, avant même Sarkozy est d’avoir renvoyé à l’échelon local la résolution de questions épineuses, deux exemples :

1) La question de la dotation budgétaire

-         la dotation budgétaire, venant du ministère, détaillait autrefois la répartition d’une grande partie des crédits en fonction du type d’étudiants, la norme sanremo. Il y avait une différence qui tenait compte des volumes de formation, de l’encadrement estimé nécessaire en fonction du diplôme et des frais pédagogiques, etc. Cette norme constituait un  net progrès démocratique par rapport à la politique du guichet qui prévalait autrefois et par rapport à celle qui se met en place maintenant. Dans ce système les petites universités étaient défavorisées en sciences molles faute d’effectifs, Evry s’en sortait car l’importance de ses filières technologiques secondaires ou tertiaires permettaient de financer les filières de sciences sociales ou humaines, les gouffres mal gérés comme AES ou les filières peu nombreuses de second cycle de sciences fondamentales. Ainsi à une époque la gestion finançait entièrement les déficits en heures de SSG. La situation a profondément changé, le ministère donne une enveloppe globale et nous laisse nous débrouiller en interne pour la répartition. Les enveloppes de crédits ont été globalement maintenues et nous avons procédé de même en interne alors que la répartition des volumes étudiants en interne a varié entre les grands secteurs et que nous amorçons une décrue importante de nos effectifs. La question de la répartition des crédits en interne est une des questions qui empoisonne les relations entre l’université et l’IUT, mais qui pose aussi beaucoup de problème entre départements et entre diplômes dans les UFR. Nous ne en sortirons pas sans une clarification des règles du jeu et une base de répartition construite à partir des orientations stratégiques de l’université.

-         Cette réflexion et la clarification au sein de l’établissement sont d’autant plus nécessaires que le ministère entend aller plus loin dans son mode de répartition des crédits. Nous avons plusieurs fois souligné, que les orientations sur ce point données à Pécresse par Sarkozy dans sa lettre de mission, n’étaient pas à prendre à la légère, et qu’elles étaient même appuyées par la CFDT (la confédération du SGEN) cf. les positions de cette dernière dans la commission Hetzel. Ils n’en sont pas encore à lier directement financement et réussite, insertion ou performance des diplômes, mais il est maintenant clairement dit que le financement se ferait sur la base d’un projet ou des projets. Tous ceux d’entre nous qui ont un peu d’expérience savent que si un projet bidonné est accepté par le ministère, personne n’est en réalité dupe. Pendant des années les dirigeants ont pensé que l’accroissement mécanique du nombre d’étudiants retardait leur entrée sur le marché du travail (politique dite de « parkings » et que le fait de posséder un des diplômes du supérieur quel que soit ce diplôme favorisait l’insertion professionnelle (cela permettait aussi de peser sur les salaires des qualifications moyennes). Nous constatons que cette politique est maintenant officiellement refusée par les payeurs (la direction actuelle du pays) mais aussi par une majorité de la population et des étudiants. L’échec du dernier mouvement étudiant n’est-il pas aussi à lire à travers ce nouveau rapport aux études supérieures ?  Dans tous les cas aussi bien pour obtenir des crédits que pour que les étudiants viennent dans notre établissement il nous faut des projets crédibles, donc une offre de formation de qualité et crédible. Nous sommes entre le marteau gouvernemental des crédits et l’enclume des étudiants qui votent avec leurs pieds, et  comme« il n’est pas de sauveur suprême… »sauvons nous, nous-mêmes »

 

2) La question de la carte universitaire et sous entendue : la réforme de la licence

-         Depuis des années le dispositif Ravel n’est plus qu’une coquille vide pour les filières scientifiques, l’économie et graduellement ce l’est devenu pour toutes les filières, à l’exception sans doute de l’AES et encore ce n’est pas si sur pour cette filière si l’on compare Evry et P12. Nous avions déjà attiré l’attention sur cette question au début 2005, la direction de l’époque n’ayant rien vu, il faut le marteler pour les derniers ignorants : les étudiants ont le choix de leur université dans toutes les filières !

Ils formulent trois vœux et ne sont pas pris dans le premier hors de leur sectorisation Ravel,  que si l’université choisie hors secteur fait la démonstration qu’elle n’a plus de place. Vous connaissez des filières universitaires de premier cycle surchargées en Ile de France par rapport aux capacités annoncées, nous étions financés à l’étudiant faut-il le rappeler ? Demain peut être quelques très bonnes filières qui émergeront, mais depuis quelques années elles perdent tous des étudiants en premier cycle, et depuis deux ans les filières de sciences molles plus que les sciences dures qui se stabilisent. Les lycéens des milieux aisés les plus informés, leurs parents, les professeurs de lycées connaissent maintenant tous le principe, les CIO aussi et même parfois les chefs d’établissements du second degré du moins ceux qui savent ce qu’est l’ université pour l’avoir fréquentée au-delà de bac +2 ! Nous sommes depuis des années entrés dans un système concurrentiel et seuls les petits soldats de la politicaillerie et de l’administration continuaient à nier cette évidence, le cynisme de la politique de Sarkozy a au moins cet avantage, elle achève de décrédibiliser le discours d’une bande de faux culs et d’imbéciles.

-         C’est là qu’interviennent la question de la licence et la mise en place officielle et non plus expérimentale  du dispositif d’orientation active et surtout la mise en place de la première année de la licence rénovée en septembre de cette année. L’ensemble de l’établissement est concerné, IUT compris. C’est un cran supplémentaire dans le dispositif de pression sur les financements et difficilement parable aux yeux de l’opinion si la ministre annonce benoîtement qu’elle finance les filières et les projets qui offrent le plus de perspectives aux étudiants. La bataille de l’attractivité et de la crédibilité va faire rage malgré les déclarations de principe la main sur le cœur des chers collègues, les pratiques que nous observons depuis des années sur la question de la carte Ravel contredisent les paroles.

 

Richard Messina l’a plusieurs fois souligné dans des éditoriaux au nom de l’université, le jeu est faussé entre les anciennes universités installées et dotées depuis longtemps, capables d’offrir une palette plus large et les universités nouvelles. Nous avons pris une longueur d’avance en réglant plus vite la question de notre organisation politique interne que les autres universités  d’Ile de France (sauf Paris V). Le président et les conseils ont la légitimité politique pour agir. Ne perdons pas de temps et d’énergie dans un système d’alliance vasouillard de listes par une pseudo ouverture à des individus qui ne représentent qu’eux même et ne cherchent que quelques avantages personnels, l’exemple passé non montre que cela n’a rien donné. Il y a dans les semaines qui viennent, des choix à opérer et des gestes concrets visibles à faire qui fonderont les alliances sur le fond. Le programme de la liste Ensemble en fournit la base mais trois points nous paraissent se détacher dans l’immédiat et qui relèvent de la responsabilité de la direction, Président et CA:

-         La mise en place rapide du « gouvernement de l’université », 1)compléter les conseils avec des personnalités extérieures crédibles et qui peuvent apporter à l’université. Pour nous il s’agit de travailler dans le monde tel qu’il est et non tel que nous le rêvons. 2) Constituer une équipe qui travaille et non faire de l’affichage 3) Donner à ceux qui acceptent des responsabilités les moyens politiques et techniques d’accomplir leur mission. Nous savons que la délégation est un art difficile, mais l’efficacité et la réussite sont à ce prix.

-         la réforme de l’administration à l’université et à l’IUT (responsabilité du directeur de cette composante). Nous n’incriminons pas ici les personnels IATOS d’exécution, mais nous pensons qu’il y a une nécessité de revoir le mode d’encadrement, l’organisation du travail administratif, le mode de gestion du personnel. C’est une priorité absolue sinon nous coulerons.

-         Le lancement de la réflexion sur la licence qui doit indiquer concrètement les priorités choisies : l’ensemble génome, les formations du domaine professionnel dont les IUP sont l’axe et où l’IUT a toute sa place comme partenaire à part entière, l’aide à la construction de partenariats et de co-pilotages pour les autres secteurs où nous ne sommes pas assez forts ou crédibles.

 

 

 

 

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 11:35

Syndicalisme et responsabilité

 

 

Le syndicalisme c’est d’abord la défense des intérêts matériels et moraux des salariés. Dans notre conception à la FSU nous y avons toujours adjoint l’idée d’une défense d’une conception du service public et de responsabilité sociale vis-à-vis des usagers.

 

Nous reviendrons sur cette question plus largement, mais le débat sur les orientations de l’université, sur la répartition des moyens entre les filières et sur la place des filières que certains appellent culturelles (comme si la bio ou les maths n’étaient pas une dimension de la culture) nous renvoient à des questions plus larges qui dépassent largement le cadre même de l’université.

Un détour par un sujet qui a fortement animé la Bretagne depuis les années 70, la question de la langue. Cet excellent « cher collègue » que fut Jean Rohou, PR de littérature à Rennes revient sur cette question page 133 de son dernier ouvrage  Fils de Ploucs Tome II, ed Ouest France, septembre 2007.

Cet extrait du chapitre Grall, Hélias, Madeg et moi : un examen de conscience pose en effet une question que nous retrouvons sous une autre forme et qui est souvent le fondement de nos propres positions : notre rapport social à la connaissance et à l’enseignement et à nos propres origines sociales.

            La langue de nos ancêtres a été ruinée par la « génération […] des renégats, des lâches, de ces « profiteurs » qui ont refusé d’enseigner le breton à leur enfants, qui, jouant à s’aveugler, à se dissimuler, à s’écraser, à se nier, n’ont eu de cesse de bafouer leurs pères » disait en 1977 Xavier Grall, qui ne l’a pas trahie, lui, puisqu’il ne l’a jamais sue, et qui n’est pas devenu un profiteur, puisqu’il était né riche.

            Si telle est l’unique Vérité, me voilà bien ! Mais en fait, il y a, selon les situations où l’on se trouve plusieurs relations à une même réalité, c'est-à-dire plusieurs vérités. Ma relation à la langue, à la culture à la réalité bretonne était celle d’une génération enfermée dans l’humiliation et la pauvreté. Qui ne comprendra notre besoin d’en sortir ? « Nous étions exactement dans la situation des travailleurs immigrés actuels. Apprendre le français était la seule manière de nous en tirer », disait Pierre Jakez Hélias. Au minimum pour devenir employé en ville, policier, marin de l’Etat, agent de la RATP ou de la SNCF, prêtre ou instituteur ; au mieux pour faire des études et avoir ensuite une belle situation comme Xavier Grall, Hélias ou moi-même. Qui osera dire : « Moi, si j’avais eu des enfants destinés à être ouvriers agricoles, minuscules fermiers ou terrassiers en banlieue parisienne, je ne les aurais pas poussés à y échapper par la réussite scolaire francophone » ?

            Nés à quatre ans et 5 km de distance, nous avons été Grall et moi, animés par le même besoin : nous évader de ce qui nous enfermait. Toute libération est transgression des normes subies ; tout esprit libre est un traître au regard es mythes conservateurs. Nous avons eu tous deux la même réaction, mais face à des pesanteurs différentes, sinon opposées. Socialement et culturellement handicapé par ma naissance paysanne bretonnante, je mes suis appliqué à devenir un intellectuel francophone. Prisonnier de l’hypocrite bigoterie d’une petite bourgeoisie provinciale, Grall s’est voulu un collégien subversif puis un poète, journaliste et pamphlétaire parisien, adversaire des normes et  dénonciateur de toute hypocrisie. Au bout de vingt ans, il s’est senti enfermé à Paris : « ses salons, ses vanités, ses conformismes ». L’idéaliste, qui s’était fait poète et militant pour se délivrer de conventions insupportables a fui cette nouvelle prison pour revenir au pays, assoiffé d’une Bretagne de rêve et de l’authenticité d’ une langue qu’il ignorait. Quelle déception ! Le peuple était assoupi «  dans le lit clos de sa résignation » et les Pierre-Jakez réduisait sa culture au « folklore, cet alibi des esclaves ».

Tout ceci n’est pas sans rapport avec les positions, les débats qui traversent notre université et le monde universitaire en général. Comment nous situons nous, quelle position face à la situation de notre université et de telle ou telle formation ?

 

Piere Jakez Hélias auteur du Cheval d’orgueil était professeur agrégé de lettres à l’Ecole Normale du Finisztère et syndiqué au SNPEN qui a depuis fusionné avec le SNESup.NDLR.

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 09:08

Situation Naville (recherche en sociologie) c'était avant la crise de l'an dernier due à l'affaire du recrutement, le départ de P... et celui récent de M...  
 

MST  dernière évaluation

Dotation particulière

UNITE DE RECHERCHE

FAVORABLE 4 an(s)

Equipe hétérogène, bonne pour l'axe 1, dynamique et donnant lieu à de nombreuses publications de

 

Label obtenu

EA 2543

Label demandé

EA

FAVORABLE 4 an(s)

Equipe hétérogène, bonne pour l'axe 1, dynamique et donnant lieu à de nombreuses publications de

qualité. En revanche, les autres axes sont beaucoup moins développés, l'axe de sociologie urbaine a

une activité insuffisante et devrait être supprimé. Il y a par ailleurs une hétérogénéité entre les axes, les

orientations du pôle innovant sur les biotechnologies semblant étrangères à l'axe principal.

De nombreuses publications signalées relèvent de deux auteurs qui n'appartiennent pas formellement

à l'organigramme de l'équipe.

CENTRE PIERRE NAVILLE : DEVELOPPEMENT, TRAVAIL,

TECHNOLOGIES

Responsable : Jean-Pierre DURAND

Numéro de dossier : 20061066

NAVETTE ETABLISSEMENT

Le dossier présenté est très incomplet (fiches individuelles manquantes, tableaux incomplets et,

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 17:07
Une réforme de l’Etat sans précédent

Resserrement des services déconcentrés autour du préfet, création dans le domaine de la défense d’un "Pentagone français", simplification des démarches administratives... C’est une révolution copernicienne de l’administration qu’a dévoilée le président de la République, le 12 décembre, lors d’un Conseil de modernisation des politiques publiques.

  Le dossier de presse

La Révision générale des politiques publiques (RGPP) a été lancée en juin 2007. Plus de 200 personnes, réparties en 25 équipes d’audit, issues des corps d’inspection de l’administration et de cabinets privés, ont passé au peigne fin 1 000 milliards d’euros de dépenses de l’Etat et réexaminé ses missions. Objectif : améliorer la qualité des services publics, rationaliser la dépense publique et valoriser le travail des fonctionnaires.

La moitié des gains de productivité réalisés dans ce cadre serviront à l’amélioration de la carrière et à la mobilité des fonctionnaires. Un deuxième conseil de modernisation devrait avoir lieu au printemps 2008 et aboutira à l’élaboration d’un budget pluriannuel pour les années 2009-2011. Ce budget pluriannuel est une "révolution dans notre fonctionnement administratif" a souligné Nicolas Sarkozy, lors de son allocution. Chaque ministère disposera alors d’une feuille de route.

Parmi les grandes réformes structurelles envisagées :

Un Etat réorganisé et allégé

  Les administrations centrales seront réduites et recentrées sur leur rôle clé : concevoir les politiques publiques et contrôler leur bonne exécution.

  Les services de l’Etat, au niveau régional, voient leur rôle renforcé. Ils deviennent pilote des politiques publiques. Les directions et délégations régionales seront resserrées autour du préfet, leur nombre passant de trente à moins de dix. Les préfets de région auront désormais autorité sur les préfets départementaux. "Un mouvement inédit de déconcentration au profit de l’échelon régional permettra de réduire le format des administrations centrales" a précisé le chef de l’Etat.

  Le niveau départemental, niveau de mise en oeuvre, ne sera plus organisé en fonction des périmètres des ministères, mais en fonction de cinq ou six grandes missions. Ce niveau sera ainsi rendu plus lisible et plus simple pour les citoyens et les collectivités locales.

  Le contrôle de légalité est allégé et recentré sur les actes relatifs à l’urbanisme et à l’environnement. Il ne portera plus systématiquement sur tous les actes de gestion des collectivités. Le rôle de conseil dévolu à l’Etat sera renforcé.

 

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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 09:00
Le secrétaire général, encore lui, trouve que la Formation Continue de l'université ne fonctionne pas bien et l'a dit publiquement lors des rencontres qu'il organise avec les IATOS dans les UFR.
Chacun à sa place et chacun son métier!
Il lui appartient, avec ses services d'éclairer le président et le CA,  pour que ce dernier conseil puisse prendre les décisions sur la base d'informations fiables.
Si sur la base de ces éléments fournis par les services financiers, les services du personnel et synthétisé par le SG, le président et le CA décident de changer l'orientation de la FC et de proposer à AGESUP de modifier celles de l'apprentissage c'est à eux que la décision appartient. C'est donc à eux que le SG doit réserver ses informations et ses commentaires.
La loi est claire: c'est le CA qui conduit la politique avec le président qu'il élit et l'aide des autres conseils,  ce n'est personne d'autre!
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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 10:17

Au travail le SG, au travail, il y a urgence !

 

Il paraît que Monsieur fait de la stratégie, il fait aussi le contremaître du recteur au moment des grèves, il se déplace parfois pour un exercice de style dans les UFR , mais les services sont toujours à l’abandon et dysfonctionnent.

Nous sommes comme personnels particulièrement attachés au fonctionnement du service du personnel enseignant pour des questions de paiement, de carrière, de congé ou dans des cas plus douloureux comme un décès.

Sur un point comme ce dernier nous aurions aimé ne pas avoir à intervenir pour que les règles minima de professionnalisme soient respectées ! Encore s’agissait-il d’un collègue assez âgé avec des enfants tirés d’affaire et  dont la veuve cadre supérieure administrative connaissait les procédures… et a des amis! Nous n’osons imaginer la situation si un malheur frappait des collègues plus jeunes aux prises avec tous les problèmes d’une vie en construction, ayant besoin en plein désarroi de réponses précises, de professionnalisme et de rapidité dans le traitement du dossier, de respect et d’un minimum d’humanité !

Parce que nous n’osons imaginer cette situation nous demandons au SG de faire son travail en demandant à ses subordonnés de mettre le service au niveau dans tous les domaines.

Et s’il n’y avait que la question des décès qu’on ne savait gérer au service du personnel enseignant…et ailleurs !

La responsabilité de cette situation n’incombe pas aux IATOS de base, elle est celle du SG et d’abord la sienne.

C’est à lui d’organiser, de changer les responsables quand ils sont manifestement incompétents ou manquent totalement d’autorité, c’est à lui de faire former les personnels, c’est à lui de donner le ton et d’orienter l’administration vers sa vocation : le service public c’est aussi la qualité !

C’est paraît-il un professionnel, nous n’avons donc pas à lui indiquer comment s’y prendre, ce que nous voulons c’est des résultats ! Les indicateurs c’est un certain climat, une façon d’être des administratifs, ce sont des directives données aux responsables de services, des procédures claires et établies, portées à la connaissance du public et que l’on trouve sur internet comme dans les autres universités, c’est aussi le budget alloué à l’administration dépensé,…preuve que l’on travaille ou que l’on donne aux IATOS les moyens de travailler.

Au travail le SG ! Et s’il ne fait pas l’affaire qu’on en change le plus vite possible car les échéances n’attendent pas !

 

Voir l'article ci dessous sur les tâches d'un SG:
http://srv02.admin.over-blog.com/index.php?id=1023986632&module=admin&action=publicationArticles_editPublication&ref_site=1&nlc__=881198483143
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 14:03

Ses réponses ont cependant "donné à penser" aux policiers qu'ils ont été "remis à une organisation syndicale". M. Gautier Sauvagnac a précisé qu'en dire plus "ne servirait pas l'intérêt général et la vie sociale de notre pays". Pierre Guillen a, lui, parlé de "dépenses de rayonnement", pour ceux qui pouvaient faire l'opinion : bureaux d'études, sociologues, journalistes… Les libéralités de l'UIMM.

"à une organisation syndicale", il en a dit trop ou pas assez...si c'est une, ce n'est pas l'ensemble des organisations syndicales. Laquelle? Il serait bon que l'opinion le sache sinon tout le monde pense à la même! 

 L'astuce c'est qu'il ne s'agit pas de sociologues classés à droite....notre petit monde universitaire bruisse...

Dissimulation "orchestrée" des comptes à l'UIMM

LE MONDE | 05.12.07 | 11h22  •  Mis à jour le 05.12.07 | 11h22

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-985975@51-959559,0.html

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