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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 11:47

 

 

Il est intéressant de comparer les recommandations de la DGES et les critères d’évaluation des Masters tels qu’ils apparaissent sur le site de l’AERES.

 

Pour l’auto-évaluation, la DGES fournit un certain nombre de référentiels.

Nous présentons ci dessous quelques références et critères du guide d’auto-évaluation du CNE.

Comparé à l’évaluation type de l’AERES il ne semble pas que les exigences de cette dernière soient au même niveau.

Les recommandations de la vague D n’apparaissent plus aussi normatives que celles que la DGES avait publiées pour la Vague C, en particulier il n’y a aucune référence au volumineux mode d’emploi de la vague C.

http://edges.sup.adc.education.fr/presentation.html

 

Il y a plusieurs hypothèses

a)      Après avoir montré un peu les dents, il s’agit de laisser un peu filer pour ne pas provoquer un trop fort mécontentement dans le milieu en espérant que ce dernier s’autorégule au niveau des universités. C’est un peu la stratégie de l’agence anti-dopage lors du dernier Tour de France on pince les plus « cons » en guise d’avertissement et on donne le change au public pour qu’il continue à croire dans l’institution.

b)      Où c’est une manœuvre politique, les universités sont attendues aux négociations financières, le ministère laisse filer un quadriennal au niveau des masters qui concentrent les intérêts des EC. Dans ce cas les meilleures émergeront, les départs à la retraite faciliteront le nettoyage au quadriennal suivant quand le nouveau cours universitaire sera en place. La stratégie d’insistance sur les licences et ce qui se dit dans les couloirs semble confirmer cette stratégie.

c)      Dernière hypothèse, selon le mot de Tancrède dans le « Guépard » il fallait donner l’impression que tout changer pour que rien ne change…

 

L’appréciation réelle de l’impact de l’évaluation sur un diplôme ne peut se mesurer qu’à partir d’une connaissance assez fine de ce dernier au niveau local ce qui est parfois impossible aux collègues d’autres secteurs de l’université.

 

Prenons le référentiel du CNE proposé par la DGES comme outil d’auto-évaluation et que nous l’appliquons à un master ou une option de master, appliquons le par exemple à un option de master et prenons date :

1)      pour voir comment l’université s’auto évalue et si elle laisse passer le projet

2)      pour voir comment  le master en question est évalué par l’AERES

Nous aurons la réponse….

Nous posons la question à partir de l'exemple d’une mention de master identifiée...

 

Référence A.I.9 - L’offre de formation du niveau master s’appuie sur la recherche

et sur des collaborations avec le monde industriel et le monde économique.

 

Critère 1 Les enseignants-chercheurs en poste dans l’établissement assurent la majorité des enseignements.

 

Mention  master : non

Critère 2 Les chercheurs des équipes sont sollicités pour participer au développement des formations.

 

Il n’y a pas d’équipe correspondant à l’orientation de l’option, pas de recherche ou de publiant...dans la composante portant le diplôme sur l'orientation centrale de la mention 

 

Critère 3 Les masters (recherche et professionnels) s'appuient sur les axes de recherche de l’université.

non

Critère 4 La politique doctorale est intégrée à la politique des formations.

non

Critère 5 Les projets et les stages font l’objet d’une collaboration soutenue entre les équipes universitaires et un groupe régulier d’entreprises, d’institutions et de collectivités.

 

 

Critère 6 L’université a une connaissance précise des employeurs de ses diplômés.

non

Critère 7 Des représentants du monde industriel et économique participent aux enseignements des masters professionnalisés.

 Oui un peu

Critère 8 Un comité de perfectionnement associe partenaires du monde économique et équipes pédagogiques au sein de chaque master.

 

Formel

 

 

 

Modalités d’évaluation des établissements de la vague D par l’AERES

Article mis en ligne le 1er juillet 2008, par Webmaster  

Imprimer l'article

Vous trouverez ci-dessous la circulaire envoyée aux établissements de la vague D, indiquant les modalités de l’évaluation par l’AERES

 le courrier du président de l’AERES
 Annexe 1 : éléments de calendrier
 Annexe 2 : évaluation des établissements d’enseignement supérieur
 Annexe 3 : évaluation des unités de recherche
 Annexe 4 : évaluation de l’offre licence
 Annexe 5 : évaluation de l’offre master
 Annexe 6 : évaluation des écoles doctorales

Pour les établissements de la vague D, vous pourrez retirer ces documents en format modifiable (notamment le dossier unique, bordereaux, ...) à l’adresse http://extranet.aeres-evaluation.fr, vous pourrez déposer les dossiers d’évaluation sur l’application prévue à cet effet.

Vos contacts à l’AERES pour l’évaluation des établissements de la vague D

http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S3-Licence-vagueD.pdf

 
à suivre......

 

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 10:22

Umfragen zur Landtagswahl Saarland · nächste Wahl: Herbst 2009

Sondages pour le parlement du Land (Etat-Région) de Sarre. Prochaines élections Automne 2009. C’est à la frontière française (pour les incultes de la 6° et 19°).

Die Linke (La gauche) est constitué de personnes venant des mouvances :  communistes, gauchistes et socialistes est maintenant devant le SPD (Parti Socialistes).

La France ne risque pas grand chose, Buffet  et Mélanchon ne sont  pas  Gysi et Lafontaine, mais sait-on jamais, il n’y a pas que des pourris ou des imbéciles dans les mouvances communistes, gauchistes et socialistes de gauche !

 

Forsa

 

CDU

 

 

 

37 %

03.09.2008

 

SPD

 

 

 

23 %

 

 

GRÜNE

 

 

 

5 %

 

 

FDP

 

 

 

7 %

 

 

Die Linke.

 

 

 

24 %

 

 

Sonstige

 

 

 

4 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Emnid

 

CDU

 

 

 

40 %

 

02.03.2008

 

SPD

 

 

 

25 %

 

 

 

GRÜNE

 

 

 

7 %

 

 

 

FDP

 

 

 

6 %

 

 

 

Die Linke.

 

                        

 

19 %

 

 

 

Sonstige

 

       

 

3 %

 

 

Infratest dimap

 

CDU

 

    

 

41 %

 

27.09.2007

 

SPD

 

     

 

26 %

 

 

 

GRÜNE

 

 

 

6 %

 

 

 

FDP

 

 

 

5 %

 

 

 

Die Linke.

 

 

 

18 %

 

 

 

Sonstige

 

 

 

4 %

 

 

Wahlergebnis

 

CDU

 

 

 

47.5 %

 

05.09.2004

 

SPD

 

 

 

30.8 %

 

 

 

GRÜNE

 

 

 

5.6 %

 

 

 

FDP

 

 

 

5.2 %

 

 

 

Die Linke.

 

 

 

2.3 %

 

 

 

Sonstige

 

 

 

8.6 %

 

 

 

 

 

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 18:59
Les grands crus authentifiés par un accélérateur de particules
Reuters

Des physiciens nucléaires français ont mis au point une méthode d'authentification des vins de grand cru en soumettant les bouteilles au faisceau d'ions d'un accélérateur de particules, annonce lundi le CNRS.

"A l'instar des oeuvres d'art, le vin fait désormais l'objet d'analyses poussées afin de vérifier son authenticité", dit le Centre national de la recherche scientifique dans un communiqué. "Après la datation du vin par mesure de la radioactivité en césium 137, c'est au tour du verre des bouteilles de vins fins d'être passés au crible de l'accélérateur de particules",

C'est à l'initiative de la société anglaise The Antique Wine Company qu'Arcane, cellule de transfert technologique du Centre d'études nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CNRS-Université Bordeaux 1), a mis au point cette technologie qui "permet de vérifier aussi bien l'ancienneté des bouteilles que leur provenance et donc d'authentifier le cru".

L'analyse des bouteilles, sans les ouvrir, repose sur l'étude du rayonnement X émis lorsqu'on les place sous un faisceau d'ions produit par l'accélérateur de particules.

Les résultats sont comparés avec la base des données certifiées par Arcane qui rassemble "des données sur l'analyse du verre de 80 bouteilles de vins rouges du Bordelais, du XIXe siècle à aujourd'hui, notamment de grands crus de Saint-Émilion ou du Médoc".

L'authentification est rendue possible par la complexité des processus de fabrication du verre qui ont évolué avec le temps et la diversité des centres de production "qui donnent à chaque objet une 'signature' multi-élémentaire caractéristique", précise le CNRS

.
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 08:42

Dopage. Tour de France, Jeux Olympiques et Géorgie ! Sport et vie intellectuelle, les tricheurs sont attrapés 1.

 

Pour le club France c’est un coup dur, une de ses vedettes BHL est convaincue de tricherie.

On attendait des révélations sur Mekhissi-Bennabad   le coureur de  3000 steeples ou sur Alain Bernard, non comme on dit en langage « média » contemporain ils sont clean.  

C’est l’intellectuel médiatique par excellence BHL qui se fait pincer par la patrouille en flagrant délit de triche.

Géorgie: Bernard-Henri Lévy affabule, selon Rue89

http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/347070.FR.php

 

Et encore il ne s’agit que d’un contrôle inopiné, bref le « pipi » à la fin d’une étape, le truc du con qui se fait piquer à coup sur !

Si l’intellectuel maison de la pensée unique subissait le contrôle longitudinal comme les sportifs de haut niveau il y a longtemps qu’il aurait du être suspendu.

Vidal-Naquet en son temps avait déjà mis le doigt sur la méthode :

Pierre Vidal-Naquet à la rédaction du Nouvel Observateur (18 juin 1979) [2]
Monsieur le Directeur,
Votre publication a eu récemment l’occasion de faire écho de façon favorable au livre de Bernard-Henri Lévy, Le Testament de Dieu, publié aux Éditions Grasset dans la collection « Figures ». Je pense que votre bonne foi a été surprise. [Il suffit, en effet, de jeter un rapide coup d’œil sur ce livre pour s’apercevoir que loin d’être un ouvrage majeur de philosophie politique, il fourmille littéralement d’erreurs grossières, d’à-peu-près, de citations fausses, ou d’affirmations délirantes. Devant l’énorme tapage publicitaire dont bénéficie cet ouvrage, et indépendamment de toute question politique et notamment de la nécessaire lutte contre le totalitarisme, il importe de rétablir, dam les discussions intellectuelles, un minimum de probité.] Je n’entends pas fournir ici une liste complète des erreurs de Bernard-Henri Lévy, cela demanderait un gros volume ; je me contenterai d’une simple anthologie de « perles » dignes d’un médiocre candidat au baccalauréat. [Qu’il s’agisse d’histoire biblique, d’histoire grecque ou d’histoire contemporaine, Monsieur Bernard-Henri Lévy affiche, dans tous les domaines, la même consternante ignorance, la même stupéfiante outrecuidance, qu’on en juge :]

http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49

 

On oublie facilement cette critique du grand historien progressiste, il est vrai que l’inquisition des « nouveaux chiens de garde » ne pouvait pas faire à Vidal-Naquet le coup de l’anti sémitisme comme ils l’ont fait à Siné, alors ils ont fait silence sur la triche intellectuelle.

 

Quand le Monde publie sans sourciller un morceau de bravoure ce supporter de Madame Royal après avoir été celui de toutes les superficialités à la mode on comprend mieux pourquoi Monsieur Sarkozy peut dormir tranquille !

Et après tout cela certains font semblant de s’inquiéter du déclin des sciences humaines et sociales en France !

 

 

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 18:23

Quand un universitaire se lâche !

 

Comment marier intérêt de la science donc de la connaissance donc de l’université telle que la définissait Jaspers dans un essai lumineux[1], celui des usagers, celui du pays ? Comment valoriser ceux qui travaillent et cherchent, bref ceux qui font le « grand métier » et les distinguer de la masse moutonnière et consumériste de postes et de rentes de situation ? Comment évaluer ? Quel est le rôle du CNU ? Quelles sont les conséquences du localisme ? Quelles conséquences d’un égalitarisme formel sur l’ensemble du territoire ? Quelles possibilités en fonction de quels moyens ? Les langues se délient depuis un moment dans le monde universitaire et le dernier pavé dans la mare lancé par le doyen Even, Directeur de l’Institut Necker pose de façon crue et lucide toutes ces questions !

La Médecine est de ces disciplines comme le Droit, toujours un peu à la marge de l’université, mais sa relation au quotidien, à la vie de chacun d’entre nous, rendent les questions posées encore plus aiguës et directes. Elles concernent aussi les autres disciplines et peut-être encore plus directement les sciences humaines, les SHS en général qui paradoxalement semblent aujourd’hui les plus enclines à vouloir s’exempter d’un contrôle de la société.

La LRU de la petite Pecresse bouscule aujourd’hui les certitudes universitaires et les situations acquises, encore un paradoxe qui n’étonnera que ceux qui n’ont lu de Marx que les morceaux choisis…ou la vulgate. Les conditions sont maintenant créées pour l’analyse concrète d’une situation concrète !

L’aspect passionnant de la situation c’est qu’enfin les questions sont posées. Les bouches s’ouvrent ! Enfin on va causer ! Peut être demain la fin des mannequins dans l’université ?

 

 

Le rapport EVEN

FAILLITE ET CARENCES

DE LA RECHERCHE MEDICALE UNIVERSITAIRE

Cliquez sur le lien ci dessous pour obtenir le rapport de Philippe Even, directeur de l’Institut Necker.

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/rapport-sur-recherche-m-dicale.pdf

 Les articles  des Echos qui diffusent le rapport et qui complètent l’information.

http://www.lesechos.fr/info/metiers/4751673-ces-chu-qui-ont-abandonne-la-recherche.htm

http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=2088

 la réaction de :

FRÉDÉRIC DARDEL est directeur du département des sciences du vivant du CNRS

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4617678.htm



[1]  JASPERS,KARL. Die Idee der Universität. 1st edition. Berlin & Heidelberg, 1946. Traduction bientôt disponible  édition Parangon/Vs 31, rue de Brest 69002 Lyon Tel : 04 92 53 59 62, collection dirigée par Jan Spurk.

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 00:17

Bonjour à tous,

sans vouloir porter de jugement sur cette évaluation "européenne" que je n'ai pas expérimentée ni sur les motivations catalanes, je ferais simplement remarquer que, de mon point de vue de jeune chercheur écervelé, scandaleusement non-agrégé, effrontément non-normalien et ayant fuit dans un autre pays européen, ce nivellement par le bas est déjà encouragé pour des raisons bien françaises: les rapports des sections CNU que j'ai pu lire font tous remarquer que les rapports des jurys de thèses ont trop tendance à être rédigés pour garantir au candidat sa qualification. Cela revient à mettre des "A" partout pour garantir un post-doc. Et je ne parle même pas des conséquences du dernier renouvellement du CNU.

Je sais très bien que les activités de la Fondation européenne de la science peuvent (doivent) être critiquées - son classement des revues n'intègre pas, exemple parmi d'autres, la Revue d'Allemagne -, mais je pense qu'il serait dans un premier temps utile de porter un regard lucide sur les pratiques françaises.

Avant de désespérer de l'Europe, personnellement, je désespère de l'université et de la recherche françaises.

Bien à vous,
XXXXXX
Le 4 juillet 2008 00
Date: 3 juillet 2008
Objet: Classements européens
Chers collègues,
Je réponds au message de A.   diffusé par B.  en versant au dossier de la "science européenne"  l'expérience d'une participation à une "thèse (labélisée) européenne" de aaaaaaaaaaa (franco catalane). Il s'agit d'une formule nouvelle que j'ai découvert. "Autrefois" on faisait soutenir des thèses avec des membres étrangers et il y avait des rapports que l'on pouvait lire. Désormais on doit remplir une grille d'évaluation avec une dizaine de critères à utiliser avec les fameux ABC. Un jury réunit plusieurs personnalités spécialistes d'un ou deux des points abordés par le candidat. Chacun peut honnêtement et valablement porter un jugement sur un de ces point. Mais dans l'intérêt du candidat, le système oblige à évaluer tous les points énumérés. C'est administrativement très commode : il n'y a aucun rapport écrit où le jugement porté puisse être justifié. Comme la thèse était bonne et qu'il était souhaitable que la candidate continue avec une bourse post doc, nous avons mis A partout.
Je pense que c'est à désespérer de l'Europe. Cela va entraîner un nivellement par le bas. Dans le cas dont je parle, c'est lié à la volonté de Catalans de rompre avec l'Espagne : plutôt parler anglais que castillan.  On leur explique que l'espagnol est une langue mondiale (plus que le français), mais il s'agit de rompre. C'est un peu la même chose que l'opposition flamand/français en Belgique.
Bon courage !
YYYYYY

 Professeur émérite 

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 19:24

Lyon, un ancien président d'université sanctionné

 

Il va devoir faire ses cartons. Gilles Guyot, ancien président de l’Université Lyon-III (1997-2002), a été sanctionné mardi soir par une mise «en retraite d’office» par le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER). A 61 ans, l’actuel directeur de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) comparaissait lundi et mardi devant la section disciplinaire pour «atteinte à l'honneur et à la probité des fonctionnaires» après sa condamnation pour prise illégale d’intérêt et favoritisme. La cour d’appel de Lyon lui avait infligé en février dernier 7 000 euros d'amende pour avoir fait embaucher illégalement sa sœur à l’université et omis de passer un appel d'offres pour des frais de réception dépassant 300 000 euros. «Cette sanction grave met un terme définitif à la carrière de Gilles Guyot et permet enfin de tourner une page de l'Université Jean Moulin Lyon 3», se sont félicités le syndicat étudiant Unef et l’association Hippocampe, à l’origine des poursuites.

Gilles Guyot, président contesté pour n’avoir pas engagé de procédures à l’encontre d’enseignants négationnistes, refusait de quitter son poste de directeur de l’IAE. Malgré les demandes répétées de l’actuel président Hugues Fulchiron «pour préserver l’honneur de l’université». Gilles Guyot avait été relaxé en mars 2007 par la section disciplinaire de l’Université Jean-Moulin, saisie par l’ancien recteur Alain Morvan. Des étudiants de l’association Hippocampe et du syndicat Unef avaient obtenu de la ministre de l’Enseignement Valérie Pécresse que le cas de Gilles Guyot soit reéxaminé par le CNESER.

A Lyon, Frédéric Crouzet   20 Minutes le 4 juin 2008

Pécresse et le ministère lâchent certains notables universitaires de droite.

Avertissement sans frais de Pécresse à la carambouille universitaire ?

Une manière de rendre plus docile un certain nombre de personnes qui abritées derrière leurs positions d’universitaires s’opposent en fait à tout changement au nom de leurs petits intérêts et de leurs combines.

Le courant syndical opposé à la réforme va perdre des appuis discrets mais parfois efficaces dans le blocage !

Fine mouche et c’est à la demande de l’UNEF!
Et coup double !
Avertissement sans frais à d'autres pour rappeler que la procédure de mise à la retraite d'office existe!

Voir  sur le blog le papier ancien sur la Mafia (labo de Polytechnique)

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 14:20

 Exemple d’une université française qui met en place le plan réussite en licence. 

Citations extraites du projet de  contrat quadriennal public….

« L’objectif est de lutter contre le « décrochage » des étudiants au cours de la première année que ce soit en début (dès la fin du premier mois), milieu (pause de la Toussaint) ou fin du premier semestre de licence. « 

 

 

« Le premier réside dans le renforcement de l’accueil des étudiants lors de la rentrée universitaire, ce qui va se traduire par l’organisation d’une semaine d’accueil associée à un recours plus important à des étudiants « pilotes »… »

 

« Et l’Université entend bien prolonger cet accueil par des actions d’information tout au long du premier semestre de la première année de licence. Le second levier d’intervention consiste en la mise en place, dès le début des enseignements, de dispositifs de suivi des étudiants.

Le défi est important puisque l’Université se doit de passer d’une réactivité à l’échelle du semestre (bilan actuellement établi en janvier) à l’échelle du demi-semestre, voire à celle de la quinzaine. Ceci induit donc une rapide et régulière remontée des informations ainsi qu’un traitement quasiment en temps réel. Afin de répondre au mieux à ces nouvelles attentes, l’Université de …….met en place à la rentrée 2008 et pour tous les étudiants de première année de licence des enseignants- référents. »

 

« Ainsi, à chaque étudiant sera attribué un enseignant-référent (il faut compter une vingtaine d’étudiants par référent) qui aura la charge de suivre l’étudiant et donc de collecter toutes les informations qui ont trait à son profil auprès de ses collègues. »

 

Ce qui donne 19 permanents ou semi-permanents pour la simple première année d’AES d’une université de banlieue,selon leurs calculs, encore du discours.

 

Ces gens qui n’ont jamais enseigné avec ces méthodes ne savent pas le temps que ça prend, bref tout est con et vicieux comme un discours de Mérieux !

 

. » Ces informations telles que l’assiduité, les résultats, les difficultés rencontrées, les demandes d’information et de conseil, permettront un dialogue entre l’étudiant et le référent. Elles seront ensuite transmises au directeur des études qui pilote l’ensemble d’une mention de licence. Par ailleurs, l’enseignant-référent fera régulièrement le point avec l’étudiant afin de l’aider, le conseiller pour la suite de ses études et à plus long terme son insertion professionnelle. Si la mise en oeuvre du dispositif peut différer d’un domaine à l’autre (du fait de la taille et du caractère des effectifs concernés), le but premier est de repérer au plus vite les difficultés, de tous ordres, des étudiants et de leur proposer des solutions rapides et adaptées. »

 

C’est payé combien ?

On peut considérer que les enseignants chercheurs qui ne font pas de recherche, et parfois pas de travail administratif, peuvent consacrer leur temps libre à ce type d’activité, mélange de travail de prof principal en 6° et de CPE (le surveillant général).

Mais les vrais enseignants chercheurs, ceux qui font des cours, qu’ils renouvellent, de l’administration et….de la recherche ? Ils ont quel temps pour ce travail ?

Les PRAG, ce cher Jacques Lang, « le défenseur du crétinisme pédagogique, le socialiste, leur avait déjà imposé 384 h. On ne va pas leur demander de travailler gratuitement en plus, alors qu’à côté le pseudo enseignant chercheur qui ne publie pas est en HC à la 193° heure.

Et ne prétendez pas que l’enseignant chercheur qui ne fait pas de recherche, mais 200 HC n’existe pas,  on peut publier des chiffres et des exemples ! 

 

Pour les PRAG il faut un alignement sur les primes de prof principal du second degré et c’est du niveau POST bac ! Donc plus cher.

Que fait la direction du SNESup….. ? Où en sont les négociations avec le ministère sur ces points ? Ou faudra-t-il comme d’habitude se débrouiller seuls sur les questions corporatives (PAST, PRAG, Prce ) ?

Etant donné la diversité des profils des étudiants, il n’existe pas de solution unique mais différents axes d’approche. Aussi peut-il s’agir d’une simple aide ponctuelle, d’un accompagnement pédagogique plus soutenu voire même en vue d’une réorientation en fonction de l’importance des lacunes décelées chez l’étudiant. La validation de compétences acquises par des étudiants qui dès le départ ont prévu de ne pas continuer leurs études au delà du premier semestre est également prévue. Dans tous les cas, y compris pour les étudiants en réussite, il s’agit de leur proposer un suivi individualisé qui les responsabilise. En effet, tous ces dispositifs supposent un engagement formel de l’étudiant qui souhaite en bénéficier.

Etc, etc , demain on rase gratis. C’est exactement comme l’accueil des enfants de banlieue à Polytechnique et Sciences Po à entendre la radio ils y sont tous !

Comment se fait-il que nos amphis de première année soient pleins de jeunes, y compris les fruits des entrailles petites bourgeoises votant Ségolène, aux connaissances si fragmentaires, aux comportements si décalés qu’il faille mettre en place des dispositifs qui n’existaient pas en 3° ? Et, qui a vu un CPE travailler au lycée Louis le Grand  (entre la seconde et la terminale) ?

Le second volet du plan « réussite en licence » est dédié aux étudiants qui, malgré les dispositifs mis en place au premier semestre, sont en échec ou souhaitent changer de formation. Dans cette optique trois types d’actions seront mises en place. La création de second semestres « tremplins » sera destinée aux étudiants qui ont besoin d’un semestre adapté avec comme objectif la réussite en fin de première année de licence ou un redoublement positif. Les semestres « rebonds » seront quant à eux proposés aux étudiants qui cherchent encore leur voie, qui ont besoin de conforter leurs acquis et de construire un projet personnel et d’études. Enfin, la mise en place de passerelles croisées facilitera le passage d’une formation post-bac à une autre (BTS, DUT, Licence). Dans tous ces cas de figure, l’engagement contractualisé de l’étudiant servira de base à ces dispositifs.

Avec quel moyens en personnel et quel capacité intellectuelle et quelle volonté politique de l’administration de M.Darcos pour mettre en place les passerelles avec les BTS ?

Un suivi en terme de projets

L’accompagnement et le suivi se poursuivent tout au long du cursus de licence mais la philosophie se modifie progressivement en développant l’approche projet professionnel, personnel et projet d’études (PPPE), approche qui prend tout son sens en deuxième année de licence.

La rentrée 2008 verra, comme prévu dans le projet d’établissement de l’Université de xxxxxs, la généralisation du PPPE à toutes les mentions de licence.

Par ailleurs les parcours préprofessionnels seront développés à partir du quatrième semestre de licence avec possibilité de suivre un stage dans tous les cursus de licence, la mise en place de modules favorisant le passage d’une licence vers des licences professionnelles et de parcours facilitant l’intégration en troisième année de licence d’étudiants venant de BTS et DUT, ou encore l’instauration du contrat d’aménagement d’études pour les étudiants ayant des contraintes particulières. Les certifications de compétences seront également développées afin que les étudiants interrompant leurs études puissent attester des compétences acquises pour l’insertion professionnelle. Toujours dans le cadre du développement des parcours préprofessionnels et du fait de l’intégration de l’IUFM à l’Université dexxxx, le “continuum de formation des maîtres“ sera instauré dès le quatrième trimestre dans les domaines Arts, lettres et langues, Sciences humaines et sociales et Sciences, technologies, santé.

Aussi, au-delà de la lutte contre l’échec, s’agit-il d’aider les étudiants à s’orienter au cours de la licence en définissant leur projet personnel et professionnel, mais également de redonner toute sa place au grade de licence à la fois comme diplôme terminal et comme préalable à une poursuite d’études.

 

Bref tout cela ressemble étrangement aux multiples plans banlieue et aux politiques de la ville…avec les résultats que l’on connaît.

Mais c’est comme la religion, un opium qui ne guérit pas mais soulage la douleur, et certains de nos collègues y croiront. C’est autant de gagné s’ils travaillent gratuitement.

Seul problème Madame Pécresse, vous donnez combien pour ce travail ? Vous donnez combien de postes de PRAG , les seuls comme vous le reconnaissez ont réussi dans les IUT et les CPGE.

Dans ce cas alignés sur les services et les primes des CPGE !

 

Pecresse et Sarkozy c’est retroussez-vous les manches, nous et nos copains on se remplit les poches !

Vous et vos amis, le président bling, bling en tête vous faite la charité en nous bloquant les salaires pendant que vos amis du capital se gobergent avec les cadeaux en tous genres et il faudrait que nous travaillions gratuitement pour honorer votre compromis avec le jeune Julliard de l’UNEF !

 

Il reste bien une solution, le fonctionnaire italien, de l’université  la Sapienza, le seul capable de faire en sociologie,  350h/an à Rome et 192 h/an  à Evry en même temps. Et pas compliqué, vous le foutez à la porte sans problème et il accepte un poste de PAST à plein temps ailleurs. Le vrai PR contemporain, modèle d’émigration garantie….en plus ses copains prétendront qu’il fait de la recherche !

Une bonne entente entre le bling, bling italien et son homologue français sur une immigration choisie et le tour est joué !

 

 

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 15:27

 

Histoires de l'université d'Evry et d'ailleurs....Comment avoir deux postes en sociologie.
 
On peut se demander ....les ministres passent , les bonnes pratiques demeurent. Nous avons un exemple de constance qui rassure sur la nature humaine.....
Un certain nombre d'entre nous se souviennent du Prof de sociologie de l'université qui avait deux postes de fonctionnaire:
1) Un poste de fonctionnaire PR2 de sociologie chez nous comme responsable de l'AES (sic) cette filière est la bonne à tout faire des sociologues "officiels" de la maison
2) Un poste de professore associato (c'est le deuxième grade de fonctionnaire chez les italiens, mais nos petits rusés jouaient sur la dénomination, la responsable du personnel de l'époque.....). Bien sur la Sapienza est plus prestigieuse qu'Evry et la vie à Rome est si agréable.

Bref notre loustic se portait bien avec deux salaires, et une présence à  minima à Evry. Ce sont des camarades du Snesup qui ont découvert le pot aux roses quand le "patron" de l'UFR a voulu lui faire attribuer une prime de responsabilité comme chef du département AES alors que personne ne l'avait vu et pour cause.
Nous avions trouvé grave à l'époque que les sociologues du département de sociologie utilisent l'AES comme moyen de se faire attribuer des postes, mais qu'en plus ils s'en servent pour faire nommer un prof fantôme c'était un peu fort de café.
Aux dernières nouvelles (2007/08) les sociologues utilisent toujours la filière AES et il y a toujours entre 70 et 75% d'échec en première année....

De fil en aiguille les camarades du syndicat ont découvert que le personnage avait deux postes de fonctionnaire, que professore associato était un grade de fonctionnaire dans l'université italienne.

A force d'insistance notre camarade Waksman qui était alors 2° VP du CA chargé des questions du  personnel a obligé le président de l'époque à une première réaction de demande de renseignement auprès de la Sapienza.
D'autres démarches et un début de campagne publique obligeaient le ministère français à réagir et in fine le ministre Ferry demandait à l'université d'Evry de mettre fin au scandale du double poste de professeur de sociologie.
Le gugusse démissionnait discrètement et aucun des protagonistes de la carambouille ne fut inquiété, alors pourquoi ne pas recommencer!
Coucou revoilà notre professore associato du
Dipartimento di Sociologia e Comunicazione Università La Sapienza nommé dans une autre université française par un  décret du 23 novembre 2007 NOR : ESRH0768339D.
Cette fois ils n'ont pas osé le faire nommer PR titulaire, il n'est que PAST PR à temps plein.....Comme il doit déjà 350 heures sur son poste de titulaire à Rome. En plus vu son passé de prof, le dossier qu'il y a à la direction des personnels qu'on a connu plus pointilleuse sur les PAST rien ne parait légal dans cette attribution d'un salaire de complément à ce fonctionnaire italien. En particulier on aimerait que la conformité de cette nomination avec le décret
  n° 2002-1069 du 6 août 2002 modifiant les décrets n° 85-733 du 17 juillet 1985 soit démontrée.


On aurait cru que la fine équipe de sociologues qui monte ce genre de combine et l'intéressé seraient prudents après l'expérience d'Evry.
Non ces gens se croient tout permis et ils nous apportent la preuve que Sarkozy est comme Chirac, il signe n'importe quoi...ce n'est donc pas une question d'âge!
Nous avons par courtoisie, informé le directeur de cabinet de l'université en question, nous attendons avec intérêt la réaction de Madame Pécresse qui incite tant les universités à la vertu!

 


 

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 16:34
Les occasions gâchées de l’université d’Evry

En 2005/ 2006 le président de l’époque refuse un accord sur avec Paris 6 sur la bio-informatique.

Extrait d’une audition de Béréziat par l’Assemblée Nationale en 2006

http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i3160.asp 
M. Michel Bouvard, Rapporteur :
C’est la logique de la LOLF.

M. Gilbert Béréziat : Nous avons beaucoup résisté aux interventions ministérielles

lors de la réforme LMD. Nous avons reçu une avalanche de critiques de la part de la mission

scientifique, technique et pédagogique, la MSTP, et des « reçus-collés » de la recherche,

mais notre politique était simple : un minimum de co-accréditations. Nous ne saurons que

dans trois ans si nous avions raison, en mesurant la variation du nombre d’étudiants et celle

du niveau. C’est aussi ce fait que l’État doit accepter.

Notre pays, au nom de l’égalitarisme, dénie aux universités un droit qu’il accorde

aux écoles : les écoles sont classées tandis que les universités n’en ont pas le droit. C’est

stupéfiant et grave car il faut accepter qu’un jeune brillant en mathématiques ou en physique

soit accueilli dans un établissement susceptible de l’amener au plus haut niveau. Toutes les

universités, réparties sur le territoire national, n’ont pas la même fonction sociale mais il faut

permettre à chaque jeune de parvenir à son niveau d’excellence grâce à des coopérations

entre établissements. Nous professionnalisons les licences autant que nous le pouvons mais

je vois mal des industries pétrochimiques s’installer au bord de la Seine ; des jeunes ayant

commencé leurs études dans notre université gagneraient beaucoup à entreprendre un master

ailleurs. J’ai refusé de créer un master de bioinformatique à Paris-VI car je pensais que nous

n’en avions pas les moyens et j’ai proposé un pacte au président de l’université d’Évry mais

il a malheureusement refusé. Voilà ce qu’il faut encourager et je ne pense pas que les PRES

constituent une réponse adaptée.

M. Michel Bouvard, Rapporteur : Et l’évaluation ?

M. Gilbert Béréziat : Nous sommes surveillés, et non évalués. La Cour des

comptes, venue effectuer un contrôle de gestion, nous a fait perdre des heures en examinant

parallèlement notre gouvernance.

M. Michel Bouvard, Rapporteur : Elle contrôle la légalité mais joue aussi un rôle

de conseil.

M. Gilbert Béréziat : Soit les magistrats viennent contrôler nos comptes, soit ils

viennent discuter de notre politique. Ne mélangeons pas les genres.

M. Michel Bouvard, Rapporteur : Aux termes de l’article L. 135-1 du code des

juridictions financières, « Les observations, les suggestions d’amélioration ou de réforme

portant sur la gestion des services, organismes et entreprises [administratifs] font l’objet de

communications de la Cour des comptes aux ministres et aux autorités administratives

compétentes » selon la procédure contradictoire.

M. Gilbert Béréziat : Étant la plus grande université,

 

On ne peut que féliciter le "triumvirat" (selon le CNE) qui occupait le pouvoir à cette époque ! 

Avions renifleurs (suite) la fine équipe préparerait un « colloque », on connaissait déjà celui des animaux…

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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