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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 09:30

http://www.boivigny.com:80/Valerie-Pecresse-veut-revaloriser-les-carrieres-a-l-universite_a568.html

 Mesures ciblées pour les doctorants qui avantagent les grandes universités
Primes très confortables pour les présidents (attention les ambitions!)
Mesures pour les profs et les débuts de carrière des MCF
Un salaire au mérite ou au copinage selon les universités et les filières (l'exemple des promotions à Evry il y a quelques années montre les dérives de l'autonoomie, des scientifiques incultes avaient été abusés par des illusionnistes de SHS. Les margoulins de la petite bourgeoisie  avaient roulé les bourrins besogneux du service public !)
Les EC évalués tous les 4 ans!!!!!

Valérie Pécresse a présenté, lundi 20 octobre, le « plan en faveur de l’attractivité des métiers et des carrières dans l’enseignement supérieur et de la recherche ». Ce plan, qui devrait bénéficier d’un financement de 252 millions d’euros sur trois ans, a trois objectifs : « attirer des talents à l’université », « encourager l’engagement professionnel et l’excellence », et « favoriser la mobilité ».


Premiers concernés : les doctorants. Un contrat doctoral, valable dans les universités comme dans les organismes de recherche et avec un seuil de rémunération minimum fixé par l’Etat va voir le jour. La rémunération pourra varier d’un organisme ou d’une université à l’autre, ce qui devrait créer, de fait, un marché de jeunes doctorants. Le début de carrière des maîtres de conférences sera revalorisé (augmentation de la rémunération entre 240 et 510 euros) en prenant en compte l’expérience doctorale et les précédentes activités scientifiques ou pédagogiques. Ce qui veut dire que les post-doc effectués à l’étranger seront pris en compte. D’ailleurs, l’Agence nationale de la recherche (ANR) va développer un programme intitulé « retour post-doctorat » pour favoriser le retour en France des jeunes chercheurs partis à l’étranger.

Les « talents », la ministre les veut en France, au sein de l’université. Pour soutenir ce projet, des chaires entre universités et organismes de recherche seront proposées. Le lauréat sera recruté sur concours et bénéficiera d’une prime de 6.000 à 15.000 euros et d’une dotation de recherche de 10.000 à 20.000 euros. Et des lauréats primés, il y en aura d’autres, puisque l’Institut universitaire de France (IUF), doté d’un vrai statut juridique, offrira, par l’intermédiaire d’un jury international indépendant, des primes personnelles d’excellence scientifique de 10.000 euros par an.

 

« Des primes, des primes, encore des primes » écrit David Allais ! Le système n’est pas qu’une simple application des formes les plus traditionnelles du management et du « salaire » au mérite et à la côte d’amour, il est devenu indispensable pour distinguer les « Mercedes des Trabants » comme nous l'écrivait notre regretté copain Gilles.
http://www.aes-apprentissage-univ-evry.org/article-6768561.html

 

L’engagement pédagogique des chercheurs et des enseignants-chercheurs a souvent été montré du doigt, ces derniers ayant tendance à préférer leur recherche à leurs étudiants. Pour les inciter à s’investir davantage dans la pédagogie, des primes de 3.500 à 15.000 euros par an viendront récompenser les missions d’enseignement si elles sont bien menées : les enseignants-chercheurs seront désormais évalués tous les 4 ans et les étudiants auront leur mot à dire. Les chercheurs qui accepteront une activité d’enseignement toucheront une prime de 3.870 euros (contre 935 actuellement). Pour ne pas faire de jaloux et pour favoriser la mobilité recherche/enseignement, les grilles de rémunérations des professeurs seront alignées sur celles, plus élevées, des directeurs de recherches.

L’excellence scientifique sera également « primée » : des sommes de 3.500 à 15.000 euros seront attribuées à certains chercheurs. 20% d’entre eux pourraient toucher cette prime avec les financements sur 3 ans annoncés par Valérie Pécresse. Et pour les meilleurs d’entre eux, les lauréats de distinctions scientifiques, des primes de 25.000 euros seront versées « afin de signifier clairement la reconnaissance de leurs travaux ».
Plus largement, l’ensemble des personnels de l’université, dont les personnels administratifs et techniques (BIATOS) pourront bénéficier de primes de fonction et de résultat, et leurs possibilités d’avancement devraient être accélérées. Les emplois des personnels BIATOS connaîtront également une requalification « afin que leur niveau soit compatible avec les charges confiées et avec les besoins des universités ».

 

 

Favoriser l’émergence de « cadres », les présidents ont leur parachute doré(note Lssup)

 

Pour que les universités autonomes fonctionnent, il leur faudra non seulement un personnel administratif adapté mais aussi des « cadres » enseignants de qualité. Des emplois de maître de conférence et de chargés de recherche seront transformés, respectivement, en emplois de professeurs et de directeurs de recherche. Il s’agit à la fois de soutenir la promotion interne et d’élever le niveau d’encadrement. Quant aux présidents d’universités, qui ont largement soutenu la loi Pécresse, ils verront leur indemnité de charges administratives augmentée. Elle atteindra entre 25.000 et 40.000 euros en fonction de la taille de l’établissement. Enfin, les grilles de rémunération des secrétaires généraux et des agents comptables seront revues pour s’adapter aux nouvelles responsabilités induites par la mise en place de l’autonomie. »….
 « Si l’Etat débloque de l’argent pour les personnels des universités, ce sont globalement les universités autonomes qui auront la charge de l’attribution de ces sommes. Les suppléments de rémunération, majoritairement individuels et envisagés essentiellement sous forme de primes, devraient favoriser l’émergence d’une culture de la compétition interne et externe. Le pari de l’ « université entreprise » est néanmoins pour l’instant artificiel : si l’Etat ne peut plus financer, l’expérience tournera court.

 

 D’après l’article de David Allais du 20 Octobre 2008

 

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